[Intrigue 6] Situation n°3 - Ulrich, Viktor, Elisabeth

Il en est des histoires que l'on ne peut compter que lorsqu'on les vit. Ainsi en fait partie l'Usucha. C'est un hasard heureux, en réalité, pour Ulrich de se retrouver en Shu Han le jour de ces festivités. Il est là pour affaires comme il l'est toujours à Shu Han et déteste la plupart du temps s'y rendre. Parce qu'il est complétement seul. Ses As laissés sur le continent, il imagine. Après tout ils suivent plus ses faits et gestes que l'inverse. Cela étant dit, Ulrich n'est pas complètement sans défenses. Une épée savamment dissimulée dans sa canne, son haut de forme bien en place sur la tête, il observe sa montre à gousset - c'est tout à fait l'heure du thé, et il ne la rate jamais - avant de la rentrer. Il semblerait que son contact lui ait fait faux bond. Il devrait soupirer d'agacement, tiquer, mais Le Collectionneur n'est pas homme à ce genre d'état d'âme et en Shu Han, Ulrich n'est que cet homme là. Il décide donc de profiter de l'agitation des rues, de l'odeur agréable qui y flotte, de la musique des bruits qui l'entourent et lui font doucement tourner la tête. Il n'a pas l'habitude d'être aux aguets, d'autres le font si bien pour lui, pourtant il le doit. Un marchand s'approche, lui propose un breuvage et le raccroche à la réalité aussi efficacement que de l'eau sur son visage. Il refuse, avec politesse et, en tentant de se détourner, bouscule quelqu'un.

Résumé:

Je ne pouvais pas nier le fait que le voir bégayer (@Ulrich Welling) était d’une satisfaction sans nom. Il semblait appartenir à une famille riche et je ne serais pas surprise qu’il travaille dans le commerce. Je me demandais cependant comment il pouvait faire pour échanger s’il ne savait pas aligner deux mots en shu.
Je fus satisfaite lorsqu’il se tourna vers @Viktor Kowalski, s’inclinant, baragouinant des excuses en shu. Même si personne ne pouvait le voir, je souris en coin.

Mon regard se tourna vers le marchand ambulant, non loin, qui proposait son thé aux personnes qui croisaient son regard. Certains disaient oui, d’autres non, et étrangement, il s’éloigna en me tournant le dos. J’étais peut-être paranoïaque, mais son comportement était assez étrange.

Je revins vers l’homme qui se mit à parler en ravkan, présentant des excuses en bonne et due forme comme si nous étions des personnes importantes - enfin, comme si Viktor l’était. Peut-être l’était-il réellement dans son pays natal ? Ce fut à ce moment-là que je remarquais le scientifique avec une tasse de thé à la main. Je lui pris des mains et jetais le breuvage à nos pieds. Il valait mieux que nous fassions confiance à personne.

« C’est l’Ushuha, la cérémonie du thé. On dirait que la famille royale offre du thé au peuple pour se réconcilier avec, mais j’ai un mauvais pressentiment. »

Ma tête se tourna finalement vers @Ulrich Welling.

« Vous venez pour affaire, Monsieur Welling ? »

---

Résumé
Elisabeth reste silencieuse, observant @Ulrich Welling. Elle reste aux aguets et suit son instinct, jette le thé de @Viktor Kowalski au sol avant de discuter avec @Ulrich Welling... en ravkan... comme si de rien n'était.

Et bien, les rues sont pour le moins bondées! Ulrich ne devrait pas trop s'en étonner, mais c'est le cas. Lui qui a l'habitude  de son vaste domaine. Il peut dire sans s'y tromper qu'il a rarement vu tel rassemblement de personnes, encore moins qui sourient avec autant de facilité. Cela ne devrait pas vraiment être étonnant de bousculer ou se faire bousculer, mais la bienséance oblige, il ne peut que se tourner vers l'homme, prêt à s'excuser, quand une femme l'interpelle.

Et les soucis arrivent. Il reconnait vaguement la construction gramaticale de la phrase, le terme d'excuses et comprend globalement l'ensemble.

-Et bien je...oh pardon! Je aller faire ceci.

Il fait un signe de tête à la jeune dame avant de se tourner d'un geste élégant vers l'homme, retirant son chapeau, il tatonne dans son Shu à créer ne serait-ce qu'une phrase intelligible...sans grand succès.

-Des excuses.

Il soupire ensuite.

-Bien que moins trépidante, la vie serait plus simple si tout le monde parlait Ravkan... Ou Zemenis. Si vous me comprenez, je suis vraiment navré. Ulrich Welling.

Il offre ensuite une main gantée à l'homme, jetant un oeil à la femme l'accompagnant. Peut-être une compagne de vie, il l'ignore.

Résumé:

Je ne pouvais pas nier le fait que le voir bégayer (@Ulrich Welling) était d’une satisfaction sans nom. Il semblait appartenir à une famille riche et je ne serais pas surprise qu’il travaille dans le commerce. Je me demandais cependant comment il pouvait faire pour échanger s’il ne savait pas aligner deux mots en shu.
Je fus satisfaite lorsqu’il se tourna vers @Viktor Kowalski, s’inclinant, baragouinant des excuses en shu. Même si personne ne pouvait le voir, je souris en coin.

Mon regard se tourna vers le marchand ambulant, non loin, qui proposait son thé aux personnes qui croisaient son regard. Certains disaient oui, d’autres non, et étrangement, il s’éloigna en me tournant le dos. J’étais peut-être paranoïaque, mais son comportement était assez étrange.

Je revins vers l’homme qui se mit à parler en ravkan, présentant des excuses en bonne et due forme comme si nous étions des personnes importantes - enfin, comme si Viktor l’était. Peut-être l’était-il réellement dans son pays natal ? Ce fut à ce moment-là que je remarquais le scientifique avec une tasse de thé à la main. Je lui pris des mains et jetais le breuvage à nos pieds. Il valait mieux que nous fassions confiance à personne.

« C’est l’Ushuha, la cérémonie du thé. On dirait que la famille royale offre du thé au peuple pour se réconcilier avec, mais j’ai un mauvais pressentiment. »

Ma tête se tourna finalement vers @Ulrich Welling.

« Vous venez pour affaire, Monsieur Welling ? »

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Résumé
Elisabeth reste silencieuse, observant @Ulrich Welling. Elle reste aux aguets et suit son instinct, jette le thé de @Viktor Kowalski au sol avant de discuter avec @Ulrich Welling... en ravkan... comme si de rien n'était.