INTRIGUE 2 || Le Carnaval des monstres (sujet commun)

Qu'importe les trésors, la foule, l'excitation de cette petite bande autours de toi qui réclame l'or qui dort dans la pièce derrière vous. Tu ne vois que les Grishas, l'envie de leur faire la peau hante littéralement ton esprit de telle sorte que tu ne peux détacher ton regard d'eux. Et ils le sentent, comme si ils comprenaient que tu représentes un danger bien plus sérieux que les autres Kertchs qui réclament l'argent et rien d'autre. Toi tu viens pour le combat, pour le sport que cette chasse représente à présent. Et cela te rend redoutable. Tu attaques le premier, blessant un des Infernis avant d'observer le second qui lance une boule de feu qui fend l'air et termine sa course non loin d'une silhouette que tu reconnais sans mal. Zero et Ludwig qui a failli, au passage, se faire rôtir un morceau. « Hé ! C'est déloyal ! » Dis-tu alors que tu écartes grand les bras, comme pour le défier à t'envoyer quelque chose au visage. Après tout c'est bien toi qui attaque, pourquoi s'en prendre à ceux qui viennent d'arriver et qui n'ont encore rien fait ? Tu es certain cependant que ça ne va pas durer, tu connais assez Zero pour savoir qu'il va faire des dégâts très rapidement.

Avant que le premier des Infernis n'attaque à nouveau tes amis, tu attrapes ce qui te vient sous à la main à savoir ta seconde dague et tu la lui lances dessus, pour qu'elle se plante dans l'épaule. Ce qui va le rendre temporairement inapte à l'utilisation de sa Petite Science maudite puis, profitant de la surprise, tu approches du second Grisha pour lui coller un violent coup de point en plein visage. Tu sais qu'ils ne vont pas tarder à répliquer, ils ne savent pas rester à leur place et auront besoin de se défendre malgré l'évidence, à savoir que vous êtes plus puissant malgré leur Petite Science et qu'ils seront bientôt sans vie, à cause de vous.


Résumé : Mirek lance uen dague sur le premier Inferni qui la prend dans l'épaule puis frappe au visage le second Grisha. Les deux Grishas sont debout mais plus pour longtemps, ils sont blessés à divers endroits du corps.

Deux Grisha. Rien que pour ce fait, l’appel du sang se faisait plus que de raison. Un Inferni par-dessus le marché… Comme celui qui avait tué ma femme et ma fille. Ma vision se changea. Je voyais rouge. Plus rien autour de possédait une autre couleur que celle-ci. Mon palpitant battait tellement fort dans ma poitrine que toute l’île de Kertch pouvait l’entendre sans avoir une ouïe très fine.
Ma respiration s’accéléra.
Et mon corps bougea avant même que je ne réfléchisse trop.

Je sortis de ma cachette de fortune et je lançais une première dague qui se logea dans le cou d’un vil sorcier. Un de moins.
@Mirek D. Dolohov était face à face avec le deuxième et bien que je savais qu’au corps-à-corps, personne ne pouvait lui résister trop longtemps, lui donner un coup de main n’était pas de trop. Leur magie pouvait à tout moment nous mettre en mauvaise posture. Il fallait agir avant eux, toujours agir avant.
J’attendis alors le moment précis où la jambe d’appui du Grisha me laisserait une ouverture suffisante pour y planter une dague. Je lançais ma lame et je fis mouche : une lame lui transperça la peau, s’incrustant dans sa jambe. J’entendis son cri de douleur, mais ça ne me fit ni chaud, ni froid.





Point de vie Milicien 2 : 3/15 (assomé)
Point de vie Milicien 3 : 15/15
Point de vie Grisha 1 : 0/20 (tué)
Point de vie Grisha 2 : 13/20

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Résumé : Zero tue un Grisha et blesse grièvement l'autre pour que Mirek ait l'avantage.

Le casino, quelle drôle d’idée. Attaqués par des loups quelques minutes auparavant, voilà qu’elles devaient s’aventurer dans les égouts pour voler quelques pièces. Idée de merde, articulerait bien la langue d’Ysée. Pourtant elle ne dit rien, pestant en silence. Katja le sait, et Ysélia reste muette, comme si elle était capable de lire en elle. Elle ne peut s’empêcher de se demander ce qu’elle fait là, à accompagner la déserteuse. Ysée se rappelle encore de son départ, qui jamais ne quittera son esprit. Les tripes vrillées, le cœur à moitié émietté. Ça t’apprendra à t’attacher, s’était-elle dit.

Mais la voilà dans les égouts de la ville, cette ville qu’elle haïssait tant, aux côtés de celle qui aujourd’hui lui était inconnue. Celle à qui elle venait de sauver la vie, une fois de plus, celle sur qui elle devait veiller. Car si les égouts étaient le meilleur moyen d’atteindre la salle voulue en toute sécurité, ils risquaient d’infecter la plaie de Katja.

Foutus Crows, quelle idée !

Katja mentionne un rencard et Ysée grimace.

« Il ne s’agit pas d’un rencard. » Graille-t-elle aussitôt. « Et bien sûr que je connais la route. » Elle aurait dû s’arrêter là, se taire, mais elle ne peut s’empêcher d’ajouter d’un ton froid. « Pour qui me prends-tu ? »

Ses mots puent la colère, comme crachant une haine à moitié dissimulée.

La torche en main, elle avance. Le silence se fait. Malheureusement pour elle, les voix commencent à s’intensifier dans le crâne d’Ysélia. Elle grogne en silence, devant cette anxiété constante qui vient lui parler, commenter chaque petit instant. Et en cet instant, c’est de Katja qu’elles piaillent. De leur passé, de leur lien d’antan, de la passion qu’elles avaient connue. Réminiscence de moments où les sourires étaient scotchés sur leurs lèvres, et pourtant, elle ne saurait sourire face à elle à nouveau.

Elle l’avait trahie. Comme planté une dague dans son abdomen, sans même oser la regarder dans les yeux. Peut-être était-ce là le pire, l’insupportable.

Mais ce soir, Ysée ne lui rendrait la pareille. Elle ne viendrait pas briser ses espoirs, son être. Pas de dague, pas pour elle. Le silence, pesant, écrasant. Ce serait sa sentence.


Elles avancent à travers le labyrinthe sous-terrain. L’eau sale les entoure, l’odeur vient titiller leurs narines. Il ne s’agit pas du passage le plus agréable, mais de celui le plus intelligent. Le Carnaval des Monstres n’était pas à prendre à la légère. Dans les rues, elles risquaient à chaque instant leur vie. Surtout avec ces foutus loups. La beauté de leur pelage n’avait d’égale que leur violence. La faim les avait peut-être transformés, ou l’homme les avait domptés. Celle qui penchait pour la seconde option, n’en saurait plus. Pas que ça l’intéressait grandement —menteuse.

La torche en main, Ysélia guide le duo. De longues minutes à traverser les sous terrains infâmes, avant d’arriver à destination.

« Pas d’explosif surtout, tu vas réveiller tout le voisinage et ils vont nous tomber dessus. »

En quelques minutes, elles rejoignent une aile où se trouve une trappe.

« Ils font venir de nombreuses cargaisons secrètes par ici. Nous serons celle de ce soir. »

Se plaçant derrière la porte, elle jette un dernier coup d’œil à son acolyte du soir. Et avant d’ouvrir les possibles hostilités, elle vient s’approcher d’elle. Une main dessinant les traits de sa cuisse, elle vient s’assurer de l’état de sa compagne.

« Tu tiens le coup ? »

Même après tout ce temps, elle ne peut s’empêcher de se préoccuper d’elle, de son bien-être.

Maudite Katja.


Résumé : Ysélia se terre dans les égouts avec @Katja Fischer car ces foutus Crows ont eu la bonne idée de venir faire une razzia au casino. Ysée conduit son acolyte à travers les égouts jusqu'à arriver à la trappe donnant accès au casino. Contre toute attente, elle se retourne et prend des nouvelles de Katja, presque à contre cœur, mais c'est plus fort qu'elle.

Un Grisha en moins. Un démon de moins sur cette terre. Cette nuit était plus prolifique que je ne l’aurais imaginée. Les surprises allaient crescendo, mais s’il pouvait y avoir plus de Grisha au menu, je n’allais certainement pas dire non. Bien au contraire. Me battre avec les miens, ma guilde, ma famille, me faisait un bien fou. Nous étions plus efficaces ensemble, en meute, comme les loups. Les Okhotnik étaient comme des loups de toute façon : nous agissions parfaitement bien ensemble et nous étions les parfaits loups solitaires.

Je jetais un coup d'œil au Grisha qui restait. @Mirek D. Dolohov n’était pas loin et à deux, nous pouvions aisément mettre fin à sa vie. Une autre dague lancée, je ne fus pas vexé qu’elle se loge dans le mur non loin de mon compagnon d’armes que dans la peau de ce démon. J’en profitais pour me rapprocher de lui et de le poignarder d’une lame dans le ventre - il esquiva ma manœuvre, car je lui visais le cœur.

Mais être si proche de l’ennemi était un risque de prendre des coups. Malgré la douleur engendrée par mon attaque, il joignit rapidement ses mains. J’eus le temps de l’arrêter avant qu’il ne finisse, mais il me repoussa, me faisant tomber sur le sol. Mon dos heurta un morceau de bois qui me fit cambrer sous le coup, mais je serrais des dents pour ne lâcher aucune plainte.




Point de vie Milicien 2 : 3/15 (assomé)
Point de vie Milicien 3 : 15/15
Point de vie Grisha 1 : 0/20 (tué)
Point de vie Grisha 2 : 09/20

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Résumé : Zero tue un Grisha et blesse grièvement l'autre pour que Mirek ait l'avantage.

Elle frôle son index. Un petit geste d’une simplicité presque douloureuse. Son corps se paralyse un instant, réminiscence d’une tendresse d’antan. Elle se reprend vite,

Laisse lui le temps, lui avait-il rétorqué. Celui qui la connaissait si bien, celui qu’elle avait promis de suivre à jamais. Sa promesse s’avérerait-elle ? Ysélia ne saurait répondre. En l’instant, le palpitant encore à vif, elle ne pouvait imaginer la pardonner. Et pourtant, une partie d’elle savait que Katja n’aurait pu les quitter sans raison —ou tout du moins, l’espérait. Elle espérait si fort, que c’en était douloureux. Ca venait vriller ses tripes. L’idée de sa trahison révulsait son être entier. Et pourtant, ses yeux ne cessent de se poser sur elle. Encore et encore, comme si l’idée de la perdre à nouveau lui serait fatale.

Une entrée discrète, auprès d’hommes ayant abusé de la gnole, bouteille encore en main. Katja et Ysélia s’approchent, leurs pas symétriques, comme synchronisées sur une musique silencieuse. La crosse du fusil de Katja s’abat sur la nuque du premier, tandis qu’Ysélia use d’une toute autre technique. Ses doigts viennent s’adosser à la carotide du second. Son autre main vient appuyer sur un point particulier, proche de son larynx, empêchant l’homme de s’éberluer bruyamment. Rapidement, il perd conscience, son sang incapable d’irriguer son crâne à moitié vide. Elle l’accompagne jusqu’au sol, comme pour éviter qu’il se blesse. En réalité, elle tente surtout d’atténuer le bruit d’un corps si lourd sur le sol bruyant. Tout est bruyant ici, qu’il s’agisse de cet amas de fous, tous réunis pour une nuit unique, ou de la baraque reluisante de luxure.

Leur chemin continue, Ysée faisant signe de suivre leur droite. Elle prend les devants, jusqu’à arriver à la petite salle où se trouvaient les biens tant cherchés. Le regard posé sur son ancienne amante, Ysélia la questionne silencieusement.

Ça va, avait-elle vaguement répondu plus tôt. Foutre mensonge. Katja se tordrait sans doute bientôt de douleur, une fois l’adrénaline disparue. Espérant qu’elle ne la quitte pas de sitôt, Ysélia avance. Arrive ladite porte à passer. Celle qui entrave leur trouvaille.

Son ouïe affutée la prévient rapidement du mouvement à l’intérieur. La présence de plusieurs personnes. Hommes ou femmes, impossible à dire.

L’index contre ses lèvres, elle fait signe qu’à l’intérieur, se trouvent de potentiels ennemis. Elle lève les yeux au ciel en entendant la boutade de l’un, sans doute aussi beurré que leurs compagnons de route, dont l’un se réveillerait avec une marque de crosse sur la nuque. Qu’importe, elles ne devaient perdre leur objectif de vue. Elle décompte au moins quatre voix distinctes, en faisant part à Katja du bout des doigts. Leur communication, bien que silencieuse, semblait toujours être aussi efficace. Et prise d’une vague de nostalgie, Ysélia sourit. A l’époque, on n’aurait su stopper le duo dans leurs aventures. Aujourd’hui, quelque chose s’était brisé. Et pourtant, on pourrait les croire partenaires à nouveau.

L’heure de se battre était venue. Car si la surprise pouvait s’abattre sur l’un, peut-être deux, le reste risquait d’être de taille. Gardes de butin ou étrangers venus trouver refuge pour boire loin de la foule, elle ne saurait dire, mais il leur faudrait passer, qu’importe leur identité.

Elle fit signe à Katja, du bout des doigts, qu’elle se refusait à tuer. Pas ce soir, pas pour de vulgaires explosifs. Si elle devait user de son fusil, ce serait uniquement de sa crosse. Elles se devraient d’être efficaces, ne pouvant se permettre leurs cris. Bien que la demeure soit bruyante, il fallait minimiser les risques. Leur maniement d’armes avait beau être d’une perfection presque pure, elles n’en restaient que deux, face à un bâtiment rempli de brutes —que dire, de monstres.

Une fois les règles posées, elle vient toquer à la porte. On lui ouvre, étonné, et presque niaisement, elle fait signe de s’être perdue.

« Ne sauriez-vous pas m’indiquer le chemin pour les latrines les plus proches ? Mon ami ici présent ne sait tenir la gnole, il va se vider et je préfèrerai ne pas obliger l’un de vous à nettoyer ce joli parquet. »

Des rires éclatent face à ses paroles, se moquant du dit garnement. On s’approche pour vérifier l’état de l’homme —et voilà venu le moment d’agir. Ysélia s’attaque au premier et d’une technique de maître, le couche au sol en quelques secondes seulement. Elle jette alors un œil au reste qui se hâte, vérifiant son hypothèse.

Le sort des Dés:

Résumé : Après s'être débarrassées des deux premiers garnements qui leur barrait la route, Ysélia et @Katja Fischer continuent leur chemin jusqu'à ladite pièce où se trouvent normalement les explosifs. Ysélia pense se trouver face à quatre personnes, ignorant si elle a raison ou non, elle toque à la porte et fait usage de mots, avant de s'attaquer au premier homme sorti.