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Shadow&Bone
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 A la frontière de nos différences [Deva & Staz]

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Anastazy Starkov
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Anastazy Starkov

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Message(#) Sujet: A la frontière de nos différences [Deva & Staz] A la frontière de nos différences [Deva & Staz] EmptyMar 10 Oct - 22:55


A la frontière de nos différences


TW: Mentions de drogues
Repliant la lettre couverte de lettres rondes, il soupira. Sa mère lui avait listé les derniers évènements à Ravka et rien de bien glorieux en ressortait. Anastazy se gratifiait de se trouver à Novyi Zem. Sa terre d’accueil ne souffrait de rien et la situation politique des autres pays lui profitait bien plus encore qu’habituellement. Mais ce n’était pas les faits politiques et économiques dont elle parlait dans sa lettre qui lui provoquait un malaise intérieur, c’était l’absence de nouvelles de la famille. Généralement, elle écrivait au moins une demi-page pour assurer que leur père et le reste des membres Starkov allaient bien. Là, combien d’entre eux avaient été envoyés au combat ? Staz n’en savait rien et espérait que personne n’était mort. Si avoir Mieszko dans ses pattes constamment l’énervait, il était ravi qu’il soit à ses côtés à Novyi Zem. Perdre son double serait la pire chose qui pourrait lui arriver.

Il faisait les cents pas, la lettre toujours en main, réfléchissant, quand on frappa à sa porte. Il haussa le ton pour sommer d’entrer et, le battant de bois sombre sculpté de paons fait à sa demande, s’ouvrit sur son fidèle espion. Son valet personnel, Ivo, affichait une mine excitée et le sourire qui fleurait bon l’aventure. Un sourire ourla les lèvres du marquis.

« C’est le moment ? »

Tandis qu’Ivo hochait vivement la tête, Staz fourra la lettre dans un tiroir de son bureau, s’empara de sa veste et sorti, fermant sa chambre à  clef. D’une démarche dynamique, les deux hommes rejoignirent rapidement l’écurie, laissant une odeur de bois de santal dans leur sillage. Les chevaux étaient déjà prêts. Le marquis avait toujours un poil de réticence à s’approcher des équidés mais la praticité de ce moyen de transport et l’armée lui avait appris à ne plus s’en faire. Il tâchait de respecter le cheval de son mieux.

Traversant les terres zemenis en quelques heures, ils parvinrent à la frontière avec les Colonies du Sud. Là se déroulaient les transactions les plus intéressantes du moment. Anastazy souhaitait faire du repérage, trouver de nouvelles recrues pour consolider son propre réseau, et à terme, gagner en importance auprès du baron. Il avait de grands projets, des choses qui ne se réalisaient pas en un jour, mais il savait se montrer patient.

Staz laissa à Ivo le soin de mettre leurs montures en lieu sûr et entreprit de commencer à parcourir la foule où les nationalités se mélangeaient. Il cherchait cette personne qui n’attirerait pas son attention parce qu’elle était trop visible, mais bien parce qu’il aurait du mal à en saisir la présence. Il dévisagea chaque personne qu’il croisait, sans retenue. Il s’en fichait, il était de ceux qui avaient le pouvoir ici. Et puis, à quelques mètres, il l’aperçut. Son visage pâle encadré de cheveux ébènes, n’avait rien de celui d’une criminelle, et pourtant, elle avait l’air coupable de la pire des vilenies. Gardant toujours la même distance, il l’observa encore, repérant l’étui qu’elle transportait et qu’elle semblait surveiller plus que le reste autour d’elle.

Finalement, il accéléra avant de s’arrêter à sa hauteur, choisissant d’avoir la jeune femme à sa gauche. Mains croisées derrière le dos, un léger sourire aux lèvres, il se pencha vers elle, l’air de rien, pour lui demander à voix basse.

« Quel type d’instrument transportez-vous ? A moins que ça ne soit la couronne volée d’un roi ? »

Son ton était joueur, mais rien n’était menaçant. La jeune femme avait piqué sa curiosité et il comptait bien en apprendre un peu plus à son sujet.

   
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Deva Petrova
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Message(#) Sujet: Re: A la frontière de nos différences [Deva & Staz] A la frontière de nos différences [Deva & Staz] EmptyLun 23 Oct - 2:41




TW: Mentions de drogues
L'étui pendu à son épaule, Deva joue des coudes pour se frayer un chemin parmi la foule. Depuis les récents événements, la frontière entre les Colonies et Novyi Zem ressemble à une véritable fourmilière.
Il faut dire qu'avec l'envolée des prix au marché noir et la raréfaction annoncée de certains matériaux, l'endroit est soudainement apparu comme un merveilleux Eldorado. Là où elle s'applique depuis des mois à des rendez-vous discrets et autres prudentes manœuvres pour se procurer de précieux joyaux, elle a eu le malheur de voir débarquer tout un cortège de branquignols. Une véritable farandole de bras cassés venue piétiner ses plates bandes avec leurs gros sabots ! Elle sait bien que la moitié d'entre eux fera machine arrière au premier coup de soleil, du moins elle l'espère. Mais elle a tant travaillé pour sécuriser le peu de contacts utiles en ces terres qu'elle frémit un peu à l'idée qu'on vienne lui piquer son gagne-pain.
Si on lui avait dit six mois plus tôt qu'elle préférerait ses petites affaires marginales à ses jobs de serveuse, elle ne l'aurait certainement pas cru. Mais il faut dire qu'il s'en était passé des choses ces derniers mois. En moins d'un an, sa vision avait changé sur beaucoup de choses. Pour le meilleur comme pour le pire. Toujours est-il que désormais, la marginalité ne lui paraît plus si...marginale. D'un « mal nécessaire », son petit trafic commencerait même à lui plaire.
Cela ne veut pas dire qu'elle est subitement devenue plus téméraire ou intrépide pour autant. Non ça, même le temps n'est pas certain de parvenir à le lui enseigner. C'est la raison pour laquelle dans cette encombrante agitation, elle se contente de marmonner ses remontrances. Il ne faudrait surtout pas attirer l'attention. Cependant elle a l’œil peut-être un peu plus aguerrit, les sens plus en alerte. Dans son cheminement, elle oscille entre de furtifs instants d'attention, le regard sérieux occupé à inspecter tout détail suspect, et des moments de discrétion intense où elle avance tête baissée, s'imaginant aussi furtive qu'un caméléon. Tout cela d'après une règle de survie très simple : prévention, discrétion. Ainsi, elle est certaine d'être à l'abri de toute mauvaise surprise.

-AH ! Poussant un cri qu'elle aurait souhaité plus étouffé, Deva sursaute subitement, piétinant quelques malheureux au passage. Oh pardon, pardon... bredouille-t-elle à leur encontre. Mais qu'est-ce que... ?! Le regard furibond, enfin les sourcils froncés par l'incompréhension et un brin de colère, elle se retourne vers l'origine de la voix importune. Je...euh...de quoi ? parvient-elle à articuler, dévisageant maintenant les traits de l'inconnu avec de grands yeux.
Un sourire en coin, l'air rieur, elle rougirait presque qu'il lui en ai fallut si peu pour complètement oublier ce qu'il venait de lui dire. Mais à force de trébucher, la musicienne a apprit à se relever et parvient ainsi à se reprendre rapidement. Je n'ai rien à vendre. Ni à acheter d'ailleurs. Bonne journée. Renforçant sa prise sur la sangle, le cœur battant, elle entend poursuivre sa route en espérant que son ignorance suffise à éloigner l'étranger.
Des centaines de personnes dans ce fichu désert et il fallait que ça tombe sur elle. Marchand à la sauvette, diseur de bonne aventure, ou quoi qu'il puisse bien être, elle ne voulait pas savoir ce qu'il lui voulait. On en avait vu dépouillés de tous leurs biens pour moins que ça. Et ce n'est pas sa voix grave ou son subtil parfum au bois de santal qui allait lui faire changer d'avis.


   

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Anastazy Starkov
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Message(#) Sujet: Re: A la frontière de nos différences [Deva & Staz] A la frontière de nos différences [Deva & Staz] EmptyJeu 9 Nov - 20:04


A la frontière de nos différences

TW: Mentions de drogues
S’il n’était pas totalement attentif à sa compagne de marche, il aurait pu sursauter à son cri surpris. Il s’écarta rapidement pour éviter de se prendre un coup, hilare de la voir se répandre en excuses envers les gens dont elle avait écrasé les pieds. Puis enfin, elle porta son attention sur lui. Il lui offrit son plus beau sourire alors qu’elle fronçait les sourcils visiblement énervée à son encontre. Charmante. Staz observa son regard s’agrandir en le détaillant et il appréciait ce qu’il voyait. Elle était troublée, évidemment. Il faisait souvent cet effet.

« C’est bien à vous que je parle milady. »

Elle sembla réfléchir un instant, puis son visage retrouva la neutralité, peut-être une certaine réserve et elle asséna, presque sèchement, qu’elle ne voulait rien avoir à faire avec lui. Anastazy n’était pas de ceux à qui on disait non aussi rapidement, et était encore moins du genre à laisser filer une rencontre intéressante.

« A bientôt j’espère ! Je serais à l’Échoppe du Brasseur ! »

Lança-t-il dans son dos. Il l’observa se fondre dans la foule, songeant qu’il trouverait bien une autre occasion de lui parler, si elle avait vraiment des affaires à traiter dans les environs. De toute manière, Ivo lui tapotait déjà l’épaule et il dû se retourner, quittant la chevelure ébène du regard à contrecœur.

« Les chevaux sont en sécurité, avez-vous trouvé une personne intéressante ? »
« Merci Ivo. Oui, je crois bien, mais je ne suis pas certain encore. Et toi, as-tu croisé quelqu’un qui correspond à nos critères ? »

Hochant la tête, le regard toujours alerte, Staz laissa Ivo lui conter ce qu’il avait pu voir ou entendre. Ils parcoururent un peu la foule encore, puis se rendirent à l’échoppe où ils avaient à traiter avec un transporteur de marchandises qu’ils connaissaient bien. Anastazy était plus distrait que d’habitude, il espérait voir la jeune femme à l’étui apparaître. Heureusement pour lui, Ivo était alerte et avait recompté, très soigneusement, le moindre kruge qui s’échangeait. La transaction ne pris que très peu de temps, les hommes présents étaient rodés à ce petit manège. L’argent s’échangeait sur la table mais la marchandise était remise à d’autres mains et rejoignait discrètement d’autres convois.

Lorsque le transporteur quitta leur table, Staz se laissa retomber en arrière contre le dossier de sa chaise. Il soupira longuement. Il voyait le temps s’écouler et pas un signe de la jolie brune. Il était pourtant certain qu’elle ne résisterait pas à l’envie de le revoir. Ou peut-être, était-ce lui qui avait envie de la revoir déjà ? Hum...impossible. Ivo fini par agiter une main devant son visage et le noble tourna la tête vers lui.

« Monsieur vous êtes bien distrait aujourd’hui. Est-ce que vous êtes malade ? »

Il avait le visage inquiet en observant son maître et puis, il finit par sourire, taquin.

« Vous a-t-elle tant plu que ça ? »

Anastazy fit les gros yeux.

« Ivo, je tiens à toi, ne m’oblige pas à te punir pour avoir osé proférer des inepties. »
« Bien bien, je vais aller commander du vin. »

Ivo s’éclipsa, laissant le marquis soupirer longuement, le regard au plafond. Lui plaisait-elle ? En tout cas, elle avait capté son attention et ne quittait pas son esprit, pour sûr.
   

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Deva Petrova
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Message(#) Sujet: Re: A la frontière de nos différences [Deva & Staz] A la frontière de nos différences [Deva & Staz] EmptySam 24 Fév - 3:39




TW: Mentions de drogues
Si elle l'avait pu, Deva aurait déguerpit au pas de course. Malheureusement pour elle, la foule compacte l'empêche d'avancer aussi vite qu'elle le voudrait. Et malheureusement pour la foule, la musicienne ne manie pas son étui aussi bien que l'instrument qu'il contient. En quelques minutes seulement, la jeune femme s'est déjà confondu en excuses une bonne dizaine de fois, au nombre de têtes percutées sur son passage.
Voilà pourquoi elle jette un regard en arrière afin de voir s'il l'a suivie. A son grand étonnement pourtant, elle n'aperçoit son mystérieux inconnu nul part. Étrange. S'il s'était avéré être un brigand quelconque, il ne l'aurait certainement pas laissé s'en sortir aussi facilement. D'un sentiment de peur, Deva en vient au doute. Car il fallait reconnaître qu'elle ne lui avait pas vraiment laissé le temps de s'expliquer... ni même de simplement s'exprimer. Et s'il était en fait venu lui demander de l'aide ? Horrifiée par cette pensée, la jeune femme s'arrête brusquement, réfléchissant alors à toute vitesse. Que lui avait-il crié pendant qu'elle s'enfuyait ? « Bientôt j'aurais une écharpe de valeur ! » ? Non. « J'ai un problème de vigueur !» ? Non certainement pas... « Tantôt mon grand-père s'est échappé de chez ma sœur ! »? Par tous les Saints qu'elle ne priait pas, et si elle avait refusé son aide à une personne dans le besoin ? Submergée par la culpabilité, Deva tente immédiatement de faire demi tour dans cette foule qui ne semble jamais désemplir. Revenue à leur point de rencontre, c'est d'abord sur la pointe des pieds, puis juchée sur une caisse trouvée là, que la jeune femme inspecte la foule à la recherche de la silhouette altière. Mais malgré toute sa volonté, ses efforts restent vains. L'inconnu a bel et bien disparu.

*

Sur le port, une cloche retentit par-dessus le vacarme ambiant, bientôt suivit par une voix plus sonore encore.

-Prêt pour le départ !

Rapide comme le vent, Deva file sur les docks, se moquant bien cette fois des étourdis qu'elle assomme sur son passage.

-Là ! Elle agite le bras en direction du marin dont le navire s'apprête à lever l'ancre. Attendez ! Je... J'ai un billet ! parvient-elle à articuler à bout de souffle.

-Désolé mademoiselle mais toutes les places sont prises, rétorque l'homme tout en tirant la passerelle à lui, empêchant désormais quiconque de monter à bord.

-Quoi ? Mais j'ai payé pour cette place ! s'offusque-t-elle en se rapprochant dangereusement du bord.

-Ordres du capitaine. Si vous n'êtes pas là dix minutes avant le départ, on donne la place à quelqu'un d'autre. Faut apprendre à être à l'heure ma p'tite dame !

Sans un mot de plus, le matelot lui tourne le dos avant de disparaître.

-Mais je... Plantée là, à la fois désemparée et furieuse, Deva ne peut que regarder le bateau s'éloigner. Maudits marchands... j'aurais mieux fait de traiter avec des pirates. Bande de mécréants ! hurle-t-elle en direction du navire, déjà trop loin pour qu'on l'entende.

Poussant un profond soupir, qui ressembla d'avantage à un grognement, Deva lève les yeux au ciel en se demandant ce qu'elle a bien pu lui faire. Son épaule lui fait mal à cause de la sangle de son étui, et d'avoir trop couru, elle sent arriver un terrible point de côté. Pour couronner le tout, plus aucuns navires ne part pour l'autre continent aujourd'hui, ce qui veut dire qu'elle va devoir se dépêcher de trouver un endroit où passer la nuit. Il ne manquerait plus qu'elle doive dormir à la belle étoile.

*

Plus tard dans l'après-midi, c'est avec un entrain renouvelé que la belle se promène dans les rues de la cité. Ses affaires reposant dans la chambre qu'elle n'avait finalement pas eu tant de mal à trouver, sa malchance semble en effet avoir disparue. En guise de célébration, et pour se remettre de ses mésaventures, elle a choisit de suivre les conseils de son hôte en passant la soirée dans une échoppe près de là.
L'endroit est accueillant. Étonnement peu bruyant pour un établissement de ce genre. Mais sans doute était-elle trop habituée aux tavernes de Ketterdam. Peu lui importait de toute façon. Pour l'heure tout ce qu'elle désire, c'est mettre les pieds sous une table et sa main autour d'un bon verre de vin. C'est donc dans cette idée que la jeune femme, à peine entrée, s'approche du bar sans perdre un instant. Et tandis qu'elle attend son tour pour passer commande, son regard survole l'endroit machinalement, sans vraiment le voir. Jusqu'à ce qu'elle l’aperçoive. Un piano.
Ses yeux s'écarquillent de surprise et elle songe à la dernière fois où elle en a approché un. Bien sûr il y avait celui de cette gamine, la fille du mercurien à qui elle donnait des leçons. Mais elle enseignait, elle ne jouait pas. Comme hypnotisée alors, ses pas la mènent plus près de l'instrument qui reposait là avec indifférence. Elle y pose une main, qui parcourt lentement le bois à mesure qu'elle en fait le tour. Ses doigts glissent jusqu'aux touches, lisses et froides, et elle n'a alors besoin de l'accord de personne pour prendre place sur le banc. Presque timidement, elle laisse ses mains se balader sur le clavier, sans produire le moindre son. Puis, avec un sourire, ferme les yeux.

City of stars, are you shining just for me ?
City of stars, there's so much that I can't see.
Who knows ?
I felt it from the first embrace I shared with you
That now our dreams, they've finally come true


Les notes, les paroles, s'envolent spontanément. Elle n'avait jamais eu besoin de faire beaucoup d'efforts pour jouer. Pas besoin de réfléchir, de calculer. Ça lui était aussi naturel que respirer. Aussi vital peut-être même.
Elle ne regarde pas si on l'écoute. Elle se fiche qu'on la regarde.

City of stars, just one thing everybody wants,
There in the bars, and through the smokescreen of the crowded restaurants


A cette dernière phrase, qu'elle chante avec un léger rire en réalisant la coïncidence, elle lève les yeux sur la salle, pour le voir enfin.

It's love,
Yes, all we're looking for is love from someone else.


Lui qui l'a abordé pour de mystérieuses raisons.

A rush

Et qu'elle pensait avoir injustement abandonné.

A glance

Lui avec son regard troublant,

A touch

Sa mine rieuse,

A dance

Et son odeur d'encens.

Elle met plus de temps qu'elle n'aurait voulu à détacher son regard du jeune homme et sent subitement le rouge lui monter aux joues.
Mais elle n'a pas peur là, derrière son instrument, d'être ridicule, timide, ou maladroite. Alors elle continue à jouer et laisse sa voix, ses notes, chasser son trouble.


   

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