Revenir en haut
Aller en bas
Shadow&Bone
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum pour public mature et averti
Du fait de son contexte, vous risquez de rencontrer des sujets sensibles sur S&B : discrimination, violence, torture .
Tout écrit sensible doit être consenti par l'ensemble des joueurs et faire l'objet d'une prévention dans le titre du sujet par la mention d'un Trigger Warning.
Bienvenue sur Shadow & Bone
forum dérivé du Grishaverse. Adaptation libre.
Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

 

 une histoire nécessaire [Daniil]

Aller en bas 
AuteurMessage
Arshaka Vahidzadeh
Civil.e - Dhalia Rouge
Arshaka Vahidzadeh

Messages : 11
Date d'inscription : 19/08/2023

une histoire nécessaire [Daniil] Empty
Message(#) Sujet: une histoire nécessaire [Daniil] une histoire nécessaire [Daniil] EmptyDim 17 Sep - 18:12

comme dans les vapeurs de l'éther
je respirais ton désir sur mes lèvres
(une obsession, la terre tourne à l'envers)


La lumière de Ketterdam n’a rien à envier à celle des plaines du continent de l’est. Qu’elle s’infiltre dans les rues ou passe les fenêtres aux verres fins, elle est d’une lueur glauque et indélicate – des relents d’eau croupie et de bas-fonds vaseux, les rayons du soleil auraient la même teinte s’ils passaient par le prisme d’un étang au coeur d’une forêt ombragée. Le ciel n’y est jamais vraiment bleu et l’air jamais vraiment pur : toujours trotte une odeur de pisse ou de merde humaine, la fragrance d’un être qui vient de décéder et les délicates notes de la misère des âmes. Ce n’est pas une belle ville, peu importe ce que les Mercutiens en disent : elle respire la douleur, la crasse et l’insulte aux dieux. Peut-être certains quartiers semblent-ils plus propres à la déambulation : Kursaal Street est bien tenue et se nettoie d’elle-même, les hauts quartiers, beaux quartiers aux magnifiques tours, donnent l’impression certaine que tout va bien en ce monde. Mais le coeur de la cité, son âme, réside en ce dur noyau où les pavés sont joints par la crasse noirâtre et où les pièces qui tombent n’ont pas le temps de tinter au sol.

Même depuis le Dahlia, la lumière est verte et suinte, encore plus lorsque la légère chaleur s’installe dans la rue. L’ancien hôtel porte les traces de ce qu’il fut et doucement se transforme en ce qu’il est : une maison de passe. L’hôtel particulier a quelques marques de flammes ici et là, qui ne sont pas sans rappeler les terreurs que les autres fleurs du lieu ont pu vivre auparavant.
Assis dans le lobby, tu es vêtu plus chaudement que les demoiselles autour. Tu débutes encore et t’es sans doute dans l’erreur, mais t’as pas besoin d’attirer à toi tant de gens que ça en exhibant des attraits que tu n’as de toute manière pas. Tu lis, tu discutes dans trois langues mâtinées d’une quatrième, des fois tu acceptes un jeu même si tu préfères une bière, tu laisses ceux qui le veulent venir à toi. T’es une ombre et un pilier nouvellement ajouté à cet édifice. A certaines, tu proposes de lire leur avenir lorsqu’elles te demandent ce que toi, tu fais, quel mystère t’as ramené d’endroits où t’es jamais allé. Tu les attires dehors, dans la cour intérieure, et tu finis par les contenter à leur demande derrière le puits où ces nobles dames demandent à perdre leur vertu.
Tu leur a toujours prédit, avec un semblant de vérité, des étoiles et des soirées repues. Personne n’est là pour te reprendre depuis que tu le fais : ce n’est pas si souvent, pour dire vrai, et lorsque ça arrive, on ne vient guère taper sur tes jolis doigts.

Tu lis, tu discutes dans trois langues mâtinées d’une quatrième, des fois tu acceptes un jeu même si tu préfères une bière, tu laisses ceux qui le veulent venir à toi. T’as des lames sur la table et un air ouvert, tu fais un peu tâche mais les gens t’aiment pour ça. T’as un rendez-vous un peu à l’aveugle, un client que t’as accepté sans pouvoir refuser – on leur fait crédit et on les autorise à outrepasser tant qu’ils n’ont pas de problème relevé – et il saura bien te trouver.

_________________

I have never known a silence like the one fallen here, Never watched my future darken in a single tear I know we want this to go easy by being somebody's fault, But we've gone long enough to know this isn't what we want And that isn't always bad When people say that something is forever

Either way, it ends
Revenir en haut Aller en bas
Daniil Petrova
Civil.e - Membre des Crows
Daniil Petrova

Messages : 16
Date d'inscription : 05/07/2023

une histoire nécessaire [Daniil] Empty
Message(#) Sujet: Re: une histoire nécessaire [Daniil] une histoire nécessaire [Daniil] EmptyMer 20 Sep - 12:01

comme dans les vapeurs de l'éther
je respirais ton désir sur mes lèvres
(une obsession, la terre tourne à l'envers)



Ketterdam... Que signifiait cet endroit pour toi ? Et pourquoi donc l'avais-tu choisi ? Pourquoi avais-tu tout fait pour ne pas la lâcher ? C'était une ville crasseuse, hideuse, mais elle s'était fait une place dans ton coeur. C'était ta liberté. La liberté de faire ce que tu voulais, d'aimer qui tu voulais. Tu mourrais jeune, à n'en pas douter, c'était une voie jalonnée de pierres et de pieux que tu avais choisis. Mais tu marchais, tu marchais la tête haute. Tes talons claquaient sur les pavés humides. Dans chaque ombre, il y avait, tantôt une menace, tantôt une opportunité à saisir. Le tatouage sur le dos de ta main était à double tranchant. T'offrant à la fois l'immunité et l'allure d'une cible mouvante. Tu savais que tu finirais par crever dans une ruelle, dans la crasse et le sang, et ce goût du risque, cette impression de pouvoir tout perdre d'un instant à l'autre, elle t'excitais. Un sifflement guilleret s'échappait de tes lèvres. Plutôt mourir que de finir nobliau encroûte dans sa richesse. Forcé à un mariage arrangé qui finira stérile.  

Tu dépliais le papier dans ta paume. Viper t'avais donné l'adresse du Dahlia Rouge, tu avais pour mission d'y déposer un message, pour la patronne, qui manifestement entretenait un lien étroit avec les crows. Le monde de la nuit était étonnamment petit. C'est la tête haute, tout de noir vêtu, que tu entrais dans l'endroit. L'odeur d'encens et de fleur était omniprésent. L'endroit avait cette lueur tamisée. Tu avais profité de ce saut au Dahlia pour prendre rendez-vous avec une fleur. Lorsqu'on t'avais proposé tous ces noms, tu en avais, pour ainsi dire, choisi un au hasard. Sans trop savoir à quoi t'attendre. Viper disait souvent que tu n'étais pas assez précautionneux.

Une fois le message laissé à la propriétaire, tu quittes le bureau faste pour retourner dans la salle principale. Demandant à quelques habitués, on te montre le bar. Tu suis ton instinct, avant de te poser là bas, commandant un verre d'hydromel.

" Pérovskia ?"
Ta voix est douce, du bout des doigts tu tapes les rythmes des pas de certaines fleurs que tu entends dans les couloirs, juste au dessus de vos têtes. "Daniil. Vous souhaitez boire quelque chose ? Je vous invite." Comment parlait-on à une fleur ? Avec respect... Le personnel du Dahlia avait quelques protecteurs dispatchés dans la salle, il paraissait aussi qu'elles savaient se défendre et vous refaire le portrait au besoin. Ton regard se perd dans les lames. Se reflétait sur ces dernières, l'éclat de quelques bougies. "C'est pas pour moi ça hein ?" Un petit rire t'échappes. T'es de ceux qui aiment, qui savourent le danger. ça devenait pire qu'une drogue, tu le savais.


_________________
 I want myself back
ANAPHORE
Revenir en haut Aller en bas
Arshaka Vahidzadeh
Civil.e - Dhalia Rouge
Arshaka Vahidzadeh

Messages : 11
Date d'inscription : 19/08/2023

une histoire nécessaire [Daniil] Empty
Message(#) Sujet: Re: une histoire nécessaire [Daniil] une histoire nécessaire [Daniil] EmptyDim 24 Sep - 11:41

comme dans les vapeurs de l'éther
je respirais ton désir sur mes lèvres
(une obsession, la terre tourne à l'envers)


Tu es une fleur commune, comme les milliers que tu as pu voir fleurir au bord des chemins. Tu t’es nommé Perovskia en rapport avec cette chienlit qui souvent t’a fait faire des bouquets à l’odeur écœurante, à peine meilleure que celle des chevaux. Tu sais que, par ici, elle ne pousse pas : à ta manière, toi aussi, par ici, tu ne pousses pas. La merde et la boue du Barrel seraient sans doute le meilleur terreau, mais vous voilà entre les pavés bien en ordre d’une rue où aucun arbre, aucune plante, ne saurait s’épanouir.
Fort heureusement pour le dahlia, vous êtes une culture de chair, de sang et de semence. Des fleurs d’or mystiques. Vous survivrez.

Ton nom – car il était le tien, maintenant, à jamais – fit relever ta tête aussi nonchalamment que possible. Un sourire passe sur tes lèvres par courtoisie autant que par intérêt. Tu sais apprécier les belles personnes en face de toi, encore plus lorsque celles-ci semblent clairement venues pour toi. C’est donc lui, ton rendez-vous des importants. La première pensée qui te traverse est qu’il n’a pas la tête d’un des mercenaires qui viennent traîner dans ce lieu. Les autres Crows qui sont venus à toi (bien plus des femmes que des hommes, d’ailleurs) avaient cette traînée de cendres et de danger accrochées à leurs pas.
Il a juste l’air d’un jeune érudit perdu. Sans doute quelque nouveau en recherche de sensations fortes, ayant mis les pieds dans un univers dont il ne pourra pas forcément s’échapper. « Enchanté, Daniil. » Sa voix porte en kertch l’accent de Fjerda et du nord de Ravka : les sonorités lourdes d’un apprentissage qui ne s’effacera pas. « Je boirais bien un peu d’hydromel, avec plaisir. »

Le goût du miel sur tes lèvres ne peut qu’ajouter à la rencontre ; tu ne tiens pas forcément l’alcool passé le troisième verre. Avec un rire en écho au sien tandis que tu l’invites à s’asseoir, tu remballes les lames pour les laisser à ta ceinture. « Non, bien sûr que non. Elles ne sont là que pour rappeler mon art. Elles n’ont jamais connu le sang. »
Tu t’es débarassé de celles qui ont traîné dans la foule et les larmes, ce soir terrible. Celles qui ne t’ont pas servi, cette nuit fatale.
« Dites-moi… Ce que je peux vous offrir, Daniil, demandes-tu en te penchant vers lui, les yeux scintillants. TU es l’image même d’une tentation et d’une offrande. Ce que ma compagnie peut vous offrir. Une discussion ? L’avenir ? Je ne suis pas trop mauvais à ça, si vous faites confiance à l’acier pour donner votre futur. Ou quelque chose de plus … Personnel, si cela convient à vos goûts ? »

_________________

I have never known a silence like the one fallen here, Never watched my future darken in a single tear I know we want this to go easy by being somebody's fault, But we've gone long enough to know this isn't what we want And that isn't always bad When people say that something is forever

Either way, it ends
Revenir en haut Aller en bas
Daniil Petrova
Civil.e - Membre des Crows
Daniil Petrova

Messages : 16
Date d'inscription : 05/07/2023

une histoire nécessaire [Daniil] Empty
Message(#) Sujet: Re: une histoire nécessaire [Daniil] une histoire nécessaire [Daniil] EmptyVen 13 Oct - 11:33

comme dans les vapeurs de l'éther
je respirais ton désir sur mes lèvres
(une obsession, la terre tourne à l'envers)


Ton regard l'inspecte, l'étudie, cette peau, les tendons et les muscles que tu peux deviner en dessous. Tu as les mains curieuses, qui brûlent d'en explorer plus, mais tu les gardes posées à plat sur la table, tu as des manières, quand bien même ton regard parle pour toi. Tu adresses un joyeux sourire, commandant, bien vite, une bouteille de vin de miel atterrit sur la table, de même que deux verres. Tu le sers en premier, tu as appris en regardant les serviteurs de la demeure de tes parents faire, tourner la bouteille pour faire tomber la dernière goûte, ne pas trop remplir le verre. Tu regarde un moment le liquide. A l'époque vous buviez dans des verres d'argent, il était plus rapide de voir si cela contenait ou non du poison -la solution de facilité-. Aujourd'hui tu n'es plus rien, qu'une ombre, un fantôme. Quelqu'un qui finira sans doute tôt ou tard par bouffer les pissenlits par la racine, enfouis dans une terre étrangère et non consacrée. La vie était éphémère, et chaque jour, tu goûtais du bout des lèvres cette sensation, jusqu'à la lie, jusqu'à l'empoisonnement. Et pourtant... Pourtant... Tu vivais chaque jour comme si il était le dernier, tu ne te refusais rien, jamais, pour ne rien regretter, une fois que le sapin se ferait sentir. Tu tends ton verre vers le sien, trinquant. A une époque, tu prenais ça pour un jeu. Tu avais fini par apprendre que c'était pour que les deux liquides se mélangent. Que si l'un est empoisonné, l'autre aussi. Comme un partage de destin... Tu portes le liquide à tes lèvres, le laissant réchauffer ta gorge, tes entrailles.

"Votre art ? Il est vrai que chaque fleur de ce beau jardin a une spécificité qui lui est propre. Que faites vous avec tous cet attirail ?"
Tu camoufles un petit rire discret derrière ton verre, tu es bien droit, sur ta chaise, la posture qui trahit sans doute ton rang. Lorsque tu ne fais pas attention, les habitudes reviennent au galop. "Hm... Offrez moi donc une vision de l'avenir, quand bien même je sais pertinemment qu'il s'achèvera de la même manière que toute chose." Rappelle toi que tu es humain, et que tu finiras indéniablement par mourir. Rappelle toi que ta chaire finira par se flétrir, et que tu ne seras que poussière. Rappelle toi que toute chose a une fin, et laisse la marque humble de la connaissance se graver dans ta chaire. A une époque, lorsque tu étais plus jeune, tu te pensais l'égal des dieux, invincible, incapable de mourir. En pataugeant dans la fange de l'humanité, tu avais perdu cet éclat d'insouciance crasse et nobliaude, ridicule, qui te caractérisait. Tu pose ton coude sur la table, laissant ton menton y reposer, alors que tu adresses un sourire chiche à ton vis à vis. "Par la suite... Que diriez vous que nous fassions connaissances vous et moi ? Et nous aviserons ensuite. Si je vous suis trop désagréable, on s'arrêtera à cette étape." Il a un sourire jovial. Echanger ainsi avec quelqu'un change de ses soirées avec quelques corbeaux égarés, personne pour le prendre en vitesse dans un lit, l'abandonner au petit matin, personne pour rire ou juger sur son passage. Et... Cet oiseau en cage... Peut être que la sienne était encore moins enviable que la tienne. Tu en doutais, mais tu étais curieux de le savoir.

"Vous venez de quel coin de Ravka ?"
Ta langue maternelle roulait doucement sur ta langue, bien loin des sonorités âpres du Kertch. Tu avais su noter ces petits accents dans sa voix, ceux que tu gommais avec soin, de ton côté. Ton regard était mutin, joueur, et sans doute un peu provocateur.

_________________
 I want myself back
ANAPHORE
Revenir en haut Aller en bas
Arshaka Vahidzadeh
Civil.e - Dhalia Rouge
Arshaka Vahidzadeh

Messages : 11
Date d'inscription : 19/08/2023

une histoire nécessaire [Daniil] Empty
Message(#) Sujet: Re: une histoire nécessaire [Daniil] une histoire nécessaire [Daniil] EmptyJeu 19 Oct - 6:45

comme dans les vapeurs de l'éther
je respirais ton désir sur mes lèvres
(une obsession, la terre tourne à l'envers)


Il n'est pas fait pour ce genre de choses, avec ses mains si fragiles et son apparence plus gracile qu'imposante. Oh, les Crows récoltent leurs enfants de partout - tous les horizons sont réunis sous la bannière du crime - mais ton client, ce soir, fait particulièrement tâche. Il se cache et évite les faux pas certains - quelqu'un de moins avisé que toi, qui n'a pas été expressément formé à voir les écarts, s'y laisserait prendre sans doute - mais reste la certitude que l'homme a plus couru le jupon des bourgeoises que ramassé la merde dans les rues.

"Je suis devin, réponds-tu avec un sourire affable. Une branche particulière de nos talents passe par les lames." Et c'est vrai ! Qu'importe que tu ne crois jamais vraiment aux prédictions que tu fais, nées de la chute et du vent : les autres y croient pour toi. Celles et ceux qui viennent quérir tes services se livrent à toi après la première vague, demandent si leur avenir s'est retrouvé chamboulé par la rencontre de vos corps (souvent ta bouche sur le leur, soyons honnêtes). Tu leur promets que oui et à leur yeux ébahis tu sais chaque fois frapper juste et les attacher à toi ; à ta manière, tu as toujours été un élément perturbateur.

Ton verre trouve tes lèvres, l'alcool trouve ta gorge. La chaleur écoeurante de la boisson ramène dans tes joues et tes yeux des embryons de flammes. La saveur du miel colle, pâteuse, lourde, à l'arrière de ta bouche et sur ton palais. De la pointe de ta langue tu peux sentir le manteau sucré qui s'y est déposé. Tu ne vas pas faire le difficile, l'alcool endort plus sûrement tes méfiances et tes tremblements pour peu que tu touches tes lames.
"Je suis Suli."
Le paria qui court les routes, sent la poussière, intrigue, danse. Dans la lumière des bougies et sous le feu d'un regard, il ressemblerait presque à un homme. "D'où l'accent particulier. Je parle également le fjerdan et quelques bases de… je ne sais pas comment ils appellent leurs bruits de gorge, sur l'Île Errante." Lâches-tu en agitant la main avant de terminer ton verre. Ta bouche bourdonne d'une sensation diffuse, anesthésiée par le breuvage. L'impression d'avoir lavé tes dents avec de la mélasse sucrée sans jamais l'avoir avalée prévaut pendant quelques minutes sur le goût même de l'alcool.

"Il faut sortir dans l'arrière-cour. Vous pouvez emporter votre verre, si vous le souhaitez. Sinon, il sera toujours là quand nous reviendrons. "
De ta démarche souple, après t'être levé dans le froissement de tes vêtements, tu l'invites à te suivre par une porte délicatement ouvragée. La cour arrière est assez grande - au coeur de la ville, c'est un miracle - et son puits vous sert grandement quand les eaux publiques ne suffisent plus. Dans une dalle du sol, à l'est, tu as gravé des dizaines de symboles pour étayer ton charlatanisme. Tu es à moitié sûr que certains veulent dire bite dans d'autres langues. Tu indiques un banc de pierre à ton invité du soir. "Vous pouvez vous asseoir si vous souhaitez. Rien n'est obligatoire. Je reste à votre service. "
T'es ptetre un peu lourd avec ton clin d'oeil, mais le personnage veut ça.

Une respiration. Deux. Trois. Quatre lames s'envolent haut dans les ciel pour tracer des arabesques et déchirer la trame du futur.

_________________

I have never known a silence like the one fallen here, Never watched my future darken in a single tear I know we want this to go easy by being somebody's fault, But we've gone long enough to know this isn't what we want And that isn't always bad When people say that something is forever

Either way, it ends
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


une histoire nécessaire [Daniil] Empty
Message(#) Sujet: Re: une histoire nécessaire [Daniil] une histoire nécessaire [Daniil] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
une histoire nécessaire [Daniil]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» La mélodie du bois [Daniil & Arkadiuzs]
» Daniil - We didn't start the fire
» Daniil Petrova - Frère - Un mystère à résoudre. [Pris]
» La fin du désert se cache peut être derrière chaque dune | Daniil
» Daniil - Musicien à ses heures et Crow malgré lui (Noble Ravkan, en prime)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shadow&Bone :: Le monde :: Kertch :: Ketterdam :: KURSAAL STREET :: Le Dhalia Rouge-
Sauter vers:  
Eté 751
Dans le monde

À KERTCH, les Crows ont attaqué les Mercuriens, réduisant drastiquement leurs unités. Les fondateurs de la ville n’ont pas le choix : les quartiers sous leur juridiction sont réduits à NORTHWOOD et EAST GATE. De plus, la guilde des voleurs a osé dérober aux Crows une carte menant à un artefact grisha. Mais impossible de savoir qui peut bien faire partie de ce groupuscule. Les Corbeaux enquêtent tout en poursuivant leurs travaux sur le Barrel.

Alors que RAVKA est en deuil pour sa reine, le peuple se rebelle contre le Roi Yaromir. FJERDA en profite pour attaquer OS KERVO, la ville portuaire. La bataille est sanglante et les pertes sont considérables, mais l’envahisseur est repoussé. La lumière est faite sur l’escadron secret de la couronne ravkane : LES RÉSIGNÉS. Les frontières entre Ravka et Fjerda sont fermées et des unités militaires sont déployées stratégiquement. Sur le plan économique, le fer et le cuivre voient leurs prix grimper et l’artisanat ravkan gagne en cote. La couronne ravkane tente d’emprunter aux Mercuriens, banquiers de Kertch, afin d’asseoir leur pouvoir.

Pendant ce temps, les grishas du PETIT PALAIS ont connu les routes pavées d’ennemis. Après un combat acharné, ils découvrent un nouvel endroit aux alentours de CHERNAST, dans une grotte à l’abri des regards. C’est leur nouveau sanctuaire, leur chez-eux, mais ils doivent également partir à la recherche des enfants disparus.