Intrigue 5 || Nouvelle demeure

Le membre 'Noah Linden' a effectué l'action suivante : DE-chéance

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#1 'Nouvelle demeure' :


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#2 'Oui / Non ' :


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#3 'Intensité d'attaque' : 3

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#4 'Intensité d'attaque' : 4

Figée à côté de Noah, les yeux écarquillés, Olivia observe le Directeur échanger avec l’un des grishas (@Wolfgang Ludwig). Il émane de lui une aura singulière. Subtile mélange entre noble prestance et danger tacite. Qu’a-t-il bien pu arriver à ces gens ? Noah réagit plus vite qu’elle, s’avançant vers les réfugiés pour les guider jusqu’aux roulottes. Elle s’apprête à suivre son exemple, lorsque son regard croise à nouveau celui de Frerin. Croiser l’amant de son soi-disant fiancé la perturbe bien plus que l’autre jour dans la boutique de tissu. Parce que cette fois, Olivia est entourée de sa famille. Elle n’est plus cachée derrière un rôle que les siens n’approuveraient probablement pas pour une raison de sécurité. Alors, quand elle se sent rougir, elle plaque en catastrophe ses mains sur ses joues pour en cacher la couleur, au risque de se gifler au passage.

Le sort se charge de lui faire oublier son embarras.

Des cris explosent et le vent de panique traverse l’ensemble de la caravane. D’instinct, elle se hisse sur le marche pieds d’une roulotte pour prendre de la hauteur. Le chaos se répand et bientôt il est évident qu’ils sont en train de se faire attaquer.

— Ewan ?!

Mais impossible de retrouver son meilleur ami et partenaire de combat dans la mêlée. La pluie vient brouiller un peu plus sa vue. Elle n’y voit plus rien. Elle a perdu Noah des yeux, le Directeur du cirque, tout le monde. Son attention accroche Frerin de nouveau, et la position dans laquelle il se trouve ne la fait plus hésiter bien longtemps. Si cet homme tombe, Luka sera dévasté.

Sitôt que l’invocatrice s’élance dans la mêlée, un Khergud armé d’une branche lui fauche les jambes. Liv mord la poussière. Son front cogne contre une pierre dont le tranchant lui ouvre l’arcade. Elle n’est pas assez vive pour éviter le coup de l’ennemi vers son estomac, qui en profite pour lui empoigner les cheveux et la trainer vers les autres prisonniers. Le couteau confié par Lev la sauve. Sans hésiter, elle plante la lame de toutes ses forces dans le bras de son adversaire.

Et elle se dégage. Et elle cavale, le souffle court. Elle joue des coudes pour prendre la fuite dans la foule. Elle ne réfléchit plus quand elle trouve Frerin. Ses mains se lient. Les gestes s’enchainent et soudain la lumière surgit sous l’averse. Un dôme lumineux, solide et inviolable, la coupe du danger et enferme l’Inferni ainsi qu’un prisonnier des Kherguds avec elle. Liv a toujours été plus douée pour la défense que pour l’attaque. A genoux, haletante, elle essuie de sa manche le sang qui lui tombe sur les yeux. Sa blessure n’a rien d’impressionnante comparée à celle de Frerin.

— Par tous les Sankts ... ça va ?!

Spoiler:

Dé oui : Un Grisha sauvé
Pv ennemis : 7 - 2 = 5 pts
Pv Olivia : 20 - 10 = 10 pts (aïe   )

Le membre 'Olivia Korolov' a effectué l'action suivante : DE-chéance

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#1 'Nouvelle demeure' :


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#2 'Intensité d'attaque' : 2

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#3 'Intensité d'attaque' : 10

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#4 'Oui / Non ' :

Le membre 'Luka Leonov' a effectué l'action suivante : DE-chéance

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#1 'Nouvelle demeure' :


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#2 'Oui / Non ' :


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#3 'Intensité d'attaque' : 9, 7

Elles lui répondent bien – trop bien. En silence, tandis que tombent les corps autour d’eux (frère, que ta tâche ressemble en ce moment à la mienne), Andrei supplie du plus profond de son âme que la nuit ne lui fasse pas défaut. Il porte toujours son arme là, non loin de sa main dominante, cachée à la vue des autres – et en cas d’offensive trop butale il se résoudra sans mal à l’employer pour changer l’issue du combat (redevenir un fantôme quelques secondes).  Mais la coupure ne vient pas. La fin n’existe pas. Les ténèbres répondent à son appel encore et encore, brûlant ses veines, sa perception de la réalité.
Au bord d’un gouffre, il pourrait sombrer.

Ce n’est qu’une fois les corps tous à terre et les leurs en sûreté au milieu d’un champ de cadavres que l’homme se redresse un peu plus. Le silence qui suit un combat fait à peine tinter ses oreilles, maintenant : mais les autres… ? D’un œil alerte, il court sur les membres des forces de son frère. Son visage glisse quelques instants, le Dragon reparaît dans toute sa glorieuse fatigue. Une seconde sous le couvert des arbres, avant qu’il n’avise deux Inferni en bon état, vraisemblablement de sa troupe. « Brûlez-lez. Le feu ne s’étendra pas là-bas, plus en aval, il désigne d’un mouvement de tête un renfoncement terreux, une fosse sans doute. Que leurs cendres restent loin de leur terre. Ils n’avaient pas à être ici. Les autres... »
La comédie ne s’arrête jamais.

~O~

Ils se séparent de la troupe des gens les ayant aidés un peu plus tard : vient un croisement dont les chemins rappellent à Andrei son père, la divinité de glace, et les serments de sang. L’homme laisse partir les autres dans une direction opposée, après avoir offert aux Grishas voyageant avec eux de se joindre à eux si jamais l’envie leur en prenait. Maintenant, plus tard. Jamais. Les routes des immortels se croisent souvent.

(Je ne les aurais pas tués, pas maintenant – la voix d’un aîné dans son cerveau fait un tintamarre assourdissant)

Pour la prochaine portion de route, il leur faut rejoindre les terres isolées, crapahuter sur des sentiers qui filent au coeur des montagnes sans jamais en voir le sommet.

La troupe finit par trouver l’intérieur d’une caverne. Quelque chose de violent tord les entrailles d’Andrei sans qu’il ne puisse rien y faire – car il y a tout à orchestrer. Sous la lumière bénigne des torches fabriquées à la va-vite – certaines dans le tissu des vêtements fjerdans récupérés avant le départ, d’autres sur d’autres cadavres, il reconnaît l’étoffe – Andrei organise.

Et il ira, une fois tous endormis, une fois la garde montée, explorer un peu plus cette caverne. Et il ira, plus tard, bien plus tard, seul, parler dans les ombres à la statue d’un Sankt de pierre dont les erreurs coulent dans ses veines.
Lui parler dans cette langue de dieux, dans la langue de sa mère et de l’homme de l’Hiver, offrir son âme immortelle pour une aide qui ne viendra pas.

Spoiler:

Le sang coule à nouveau, et il y a cette reviviscence du dernier affrontement qu'il ait vécu, là bas, au petit palais. Il y a la brèche créer par la lame d'un ennemi qui brûle, et tu t'effondres un moment au sol, de tes doigts s'échappent quelques flamèches, le temps de voir une sorte de halo de lumière t'entourer, tu regardes avec une curiosité hagarde cette bulle, bordel t'avais sans doute perdu un peu trop de sang, ta tête te tournais. Tu regardais Olivia un moment.

"Tu caches bien ton jeu, invocatrice de lumière." Que tu murmures en un souffle douloureux. Au dehors la bataille semblait faire rage, et elle finit aussi vite qu'elle avait commencé. Tu t'écroulais, cul au sol, voyant finalement Luka arriver en courant vers vous. "J'vais bien." Que tu lui dis, tâchant de faire le fier, te redressant, plaquant ta main sur ta plaie. "Je pensais pas te revoir si tôt... Tu me suis joli coeur ?" Bien vite, et avec l'aide de tes deux acolytes, en les remerciant comme il se doit, tu te laisses choir sur une des carioles. La douleur est lancinante, t'espère secrètement qu'aucun truc important n'est touché là dedans. Tu fais confiance aux soigneurs pour te remettre sur pied. Bien vite, vous devez reprendre la route, seuls, tu échanges un baiser d'adieu avec Luka, et une étreinte chaleureuse avec Olivia (pourtant au départ c'était pas gagné) avant de poursuivre ta route. C'est une caverne étrange, que vous découvrez, sculptée des mains de l'homme, il ne fait aucun doute que vous allez découvrir tout ça prochainement. Mais pour l'instant... Cette apparition étrange a presque un goût de terre d'asile.

Résumé :
Une fois l'attaque finie, Frerin remercie  @Olivia Korolov, il tente de rassurer  @Luka Leonov, et, après un dernier adieu, il reprend la route avec le reste des grishas, il est dans la cariole des blessés Il arrive sans encombres dans leur nouveau QG.