C'était une journée pour le moins banale pour le Petit Palais. Une de celle où le soleil ne brillait pas tant, caché par les nuages blancs : assez pour ne pas brûler de la chaleur déjà présente en ce début de printemps. Les Grishas profitaient de la douceur pour s'entrainer à l'extérieur, pour passer du temps à la bibliothèque et pour suivre les cours qui leur étaient proposés par les lieutenants et les érudits du Palais. Aucun n'auraient pu deviner ce qu'il allait se passer.

Tout se déroula très rapidement - autant pour eux que pour leurs ennemis. La forêt alentours assurée la protection des Grishas depuis une année déjà. Elle était dite maudite, et un système de sécurité permettait aux Materialki d'être mis au fait de la présence d'intrus entre les arbres. Ils étaient alors rejoints par les Grishas qui étaient de gardes et qui patrouillaient dans les bois. Mais ce système, bien que novateur, ne pouvait pas empêcher l'approche d'une armée entière.

C'est le hasard qui mena les Fjerdans jusqu'au Petit Palais. Une troupe d'une cinquantaine de Drüskelles traversa les bois - l'armée Fjerdane n'avait guère attendu la décision du roi Lantsov pour lancer les premières offensives. Durant la nuit, déjà trois villages Ravkans avaient été ravagés par les flammes et les armes cracheuses de feu. Par hasard, cet escadron arriva au Petit Palais, sortant du bois pour arriver dans la plaine où la vie du Petit Palais suivait son cours.



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- @Vadim Dragoviç
- @Erin Filipova
- @Sigurd Ivarsen
- @Frerin
- @Felicia Aliocha
- @Nadezhda Krylova
- @Henry Volkov
- @Nina Azarov
- @Yoltek Dragan
- @Misha Zolotov
- @Léna A. Moldovan
- @Stanislav A. Dementiev

ATTENTION le déroulé de cette intrigue aura des répercussions réelles et directes sur l'avancé du forum. Vos actions, vos choix, vos réussites ou vos défaites, pourront avoir des conséquences néfastes - ou non - pour votre personnage et ceux des autres.

Nous sommes arrivés au petit palais il y a très peu de temps. Nous ? Henry et moi-même. Depuis notre départ ressemblant à s’y méprendre à une fugue, pour comprendre les motivations des personnes ayant - selon toutes vraisemblances - tués mes parents. Ce voyage, que je veuille l’admettre ou non, m’a cependant ouvert les yeux sur le genre de personnes qu’ils furent. Au sens propre comme au figuré. Ils passèrent toute une vie à mentir sur le monde et sur leur amour. Un amour conditionné à ma normalité, à l’étouffement d’un pan entier de ma personne au détriment de ma santé. Les humains ne sont pas la norme. D’autres êtres existent, aussi beaux que différents. Les Grishas. Des gens avec des pouvoirs. Comme Henry. Comme moi. Nous l’avons découvert quand j’ai perdu mon héritage familial n’en étant pas un. C’est une histoire pour plus tard, ce fil de pensées se coupe quand un brouhaha commence à naître, grandissant dans ce refuge pour nos semblables. Je fronce les sourcils, cherchant à comprendre ce qui peut bien agiter tout cet amas de couleurs représentant les autres grishas. Ma vue est encore loin d’être parfaite. Je ne vis plus dans le noir, mais les objets et personnes ressemblent bien plus à du vomi coloré qu’à des formes précises. Mon ouïe m’aide encore beaucoup et là, je sens que le danger est la cause principale de cette agitation.

Instinctivement, ma main se serre sur celle d’@Henry Volkov et l’angoisse me serre le cœur. Est-ce que nous allons encore perdre notre maison, alors que nous sommes arrivés depuis si peu de temps ?

— Henry ? Je croyais que cet endroit était protégé contre… les méchants ?

D’accord, dit comme ça, je sonne comme une enfant. Une grimace déforme mes traits à cette idée, et une voix me fait sursauter.

— Ne restez pas là ! Nous devons tous nous préparer à nous défendre ! aboya une voix.

Ils veulent que je fasse quoi ? Sortir des fleurs des fesses de gens que je discerne à peine ?

Il lui arrivait de dormir en journée. Alec parti, Vadim restait de gardes plusieurs soirs d'affilés pour protéger les lieux. On faisait confiance à ses sens et sa Petite Science lorsque l'obscurité venait. Le Fondeur occupait alors ses après-midi au repos, afin d'être prêt pour la nuit suivante.
De Fjerda, l'homme avait ramené une autre fatigue également. Celle-ci commençait à s'estomper un peu.
Il s'éveilla, un goût de fer dans la bouche. La chambre était vide, Nadia occupée à la bibliothèque sûrement ou ailleurs. Une migraine enserrait les tempes de Vadim, une migraine avec un bruit de coeurs humains. On nous attaque, comprit-il.
On arrive.
L'homme attrapa son kefta sombre pour le revêtir en un mouvement souple, et s'avança dans les couloirs.
Malaki devait déjà être au courant.
Déjà, bien des Grisha se rassemblaient. ”L'endroit sera protégé” répondit Vadim avec calme à une toute jeune fille qu'il connaissait peu. ”Ceux qui peuvent et veulent se battre, avec moi” tonna-t-il alors.
Du regard, Vadim chercha les autres lieutenants d'Alec : une stratégie devait être élaborée, et vite. ”Il nous faut savoir qui les dirige et qui sont les personnes importantes de cette armée. Une fois que nous les aurons tué, elles, le reste ne sera que pacotille...”
Il hocha la tête à nouveau. ”Je veux également qu'on leur coupe toute chance de retraite par la forêts. Ils ne sont venu jusqu'ici que pour y mourir. Je ne leur laisserai pas le loisir de retrouver un camps plus grand.”

Si j’étais heureuse d’avoir retrouvée Dima à son retour de Fjerda, je ne profitais pas de sa présence jusqu’à son réveil. Je l’observais les traits tendres, apaisés, la respiration calme, mais je ne le réveillais pas. Aujourd’hui, je voulais donner un petit cours à un groupe d’enfants dans le jardin. Le temps s’était amélioré, les températures étaient plus qu’estivales et j’espérais que le soleil réchauffe aussi bien le corps que les esprits.
J’avais donc quitté le lit silencieusement, déposant un baiser sur sa joue aussi léger qu’une plume. Je m’habillais d’une sempiternelle robe bleue, nattant mes cheveux dans une tresse épaisse. Après un rapide petit-déjeuner, je me rendis à la bibliothèque, attendant les enfants qui arrivèrent au fur et à mesure. Certains avaient encore l’air de sortir du lit et je leur fis la surprise de vouloir sortir. Leurs yeux brillèrent de malice et d’amusement.

Nous allâmes dans le jardin, là où l’herbe était parfois coupée par des chemins. Je jonglais entre instructions et jeux, combinant parfois les deux pour pouvoir les garder avec moi.
Tout à coup, les oiseaux s’envolèrent bruyamment dans un nuage inquiétant. Ce n’était pas rare, mais leurs cris avaient quelque chose de terrible, comme s’ils voulaient prévenir d’un danger. Un nuage cacha le soleil et les cris d’ennemis résonnèrent à quelques mètres de nous.

« On rentre. Tout de suite ! »

Mon ton ne laisse pas la place à une quelconque conversation. C’était un ordre, pur et simple. Je fermais le petit groupe, regardant aux alentours. Je ne savais pas qui pouvaient bien se trouver à nos portes, mais il était hors de question que je reste les bras croisés.



Résumé : Nadia se trouve dans le jardin et fait rentrer les enfants à l'intérieur, les mettant en sécurité.

L’atmosphère change. Je distingue déjà l’agitation au loin quand les habitants du palais commencent à rappliquer vers l’intérieur. Notamment les plus jeunes. La main de Felicia s’accroche fort à la mienne, elle a sentit bien avant moi que quelque chose ne va pas. Sa manière de me poser la question est candide, mais à l’heure actuelle, je comprend sans mal pourquoi.

« Je croyais aussi. »

Comme quoi, nous ne sommes pas à l’abri de tout, même dans un endroit supposément secret. Je me tends. Je suis loin d’être un guerrier. Ma seule arme, c’est ma Petite Science, et je ne vois pas bien ce que je pourrais faire avec...à moins que…. Je sursaute lorsqu’on nous apostrophe violemment. J’attire Felicia contre moi et me prépare à l’entraîner avec moi pour nous mettre dans un endroit approprié et un soldat apparaît alors devant nous, répondant à Alice, sûr de lui. J’aurais aimé pouvoir y croire. Il cherche à rassembler des soldats. En attendant, avec le Général absent, nombre de bons combattants ne sont pas là. Je me penche vers Alice.

« Je serais tes yeux dans tous les cas, je ne vais pas te laisser toute seule. De toute façon, ce n’est pas avec les trois leçons que j’ai eu que je sais faire quelque chose de valable. »

J’avais en tête comment utiliser mon don, du moins essayer. Je me penche vers Alice.

« Tu penses que tu pourrais faire pousser des lianes pour que les ennemis s’y prennent les pieds ? »

Un peu de repos n’était pas de refus. Après le sauvetage du Prince, tout le monde avait pu prendre du repos. Ça n’avait pas été une mince affaire de se sortir de là mais nous avions réussi. Ayant passé la veille à m’entrainer, et les autres jours sous les conseils avisés de nos entraineurs, j’avais décidé de rester dans ma chambre ce matin. Posée près de la fenêtre, un bouquin ouvert sur les genoux, je préférais cela au bruit incessant des jeunes grishas qui s’entrainaient. Pas l’habitude d’autant de monde.

Soudain un mouvement au loin attira mon attention. Ça aurait pu être Alec mais non. Ils étaient bien trop nombreux. Nombreux ? Je saute du rebord, laissant tomber mon livre, pour enfiler ma kefta sombre et prendre mes deux dagues. Un jour, j’aurais une épée et je saurais la manier. Ce n’était cependant pas pour aujourd’hui. Je croise Nadia dans les couloirs, le visage fermé. Tout le Petit Palais s’affairait, sur le pied de guerre. Sortant du bâtiment, je rejoins sans plus tarder Vadim qui était déjà en train de rassembler quelques Grishas. Ses idées étaient bonnes. Ou était Circée ou encore Lena ? Fronçant les sourcils, je regarde autour de moi pour y croiser Sigurd -que faisait-il là ?- ou encore une jeune fille et un homme que je ne connaissais pas encore.

« Je peux aller dans la forêt pour leur couper la route et les aveugler. »

Dis-je simplement, songeant que les ombres créées par les arbres me seraient bien utiles. Je me débrouillais mieux au corps à corps qu’il y a quelques mois et grâce aux leçons de mon père, je maitrisais mieux cette malédiction que je commençais à voir comme un don.

Tu avais rejoins le petit palais pour "changer les choses". Pour que les gamins ne vivent plus dans la terreur que toi, tu avais expérimenté. Alors tu les avais rejoins depuis quelque temps. Si tu avais pris tes habitudes, et que tu appréciais t'entraîner, t’affûtais bien souvent ton esprit avec un peu de stratégie littéraire. Livre à la main, tu tournais les pages, emmagasinant autant de connaissances que possible. Tu n'avais pas envie de rester à la traîne, le seul niais qui n'y comprenait rien. Tu voulais être efficace vite, et bien. L’ébullition te sortais bien vite de ta lecture, relevant le nez, déposant le livre sur l'herbe, te redressant. Une rumeur dont tu avais bien vite saisi la teneur. Tu posais les yeux sur l'attirail que t'avais laissé dans l'herbe, l'enfilant à toute vitesse, et récupérant à la dernière minute ta rapière, te précipitant vers l'attroupement.

Tu devais bien un jour être confronté aux batailles. C'était être tué ou tuer, compris-tu. Et, bien que t'avais la peur dans le fond du ventre, tu compris à cet instant que tu étais prêt. Te glissant dans l'attroupement tu croisais le regard de Vadim, avant de le fuir. T'avais ce souvenir de votre première rencontre qui t’embarrassais toujours autant.

"Je viens. Je pense pouvoir être utile au front." Tu savais manier une lame, tu étais rapide, vif, souple. Tu n'allais pas mourir. Tu avais promis dès que possible de retrouver les tiens. De serrer ta soeur dans tes bras. Tu ne mourrais pas. Pas aujourd'hui, ni demain. Alors pourquoi ta main était moite ? Tu l'essuyais sur ta kefta. Tu n'étais pas irréfléchis, mais tu te sentais enfant parmi les adultes. Comme souvent dans ce genre de cas, tu choisissais le silence.

Tu prends le temps de refermer le pyjama de ton fils après son repas, caressant son crane doux avant de lui sourire tendrement. Déjà Yuri ferme les yeux et se prépare à s'endormir après son rôt, comme à chaque fois depuis sa naissance. C'est qu'il peine à trouver le sommeil la plupart du temps car les ombres lui font peur dès que le soleil se couche. Alec jure que ça ne durera pas mais en attendant, c'est la journée qu'il dort et la nuit qu'il vit. Vous ne vous en plaignez pas, en dehors de cela c'est un enfant doux et calme qui ne pleure jamais. Enfin tu te lèves pour le reposer dans son lit, à côté de sa sœur alors que tu entends qu'on s'agite dans les couloirs. Quelqu'un frappe à la porte de ta chambre et tu lui ordonnes d'entrer pendant que tu finis de te rhabiller, comprenant que quelque chose ne va pas. Des blessés ? Un danger approche ? Des Drüskelles. L'information te glace le sang alors que tu enfiles ta kefta blanche alors que deux gardes arrivent dans la chambre. Ils connaissent le protocole, ils doivent garder cet endroit si le Petit Palais est attaqué. « Fermez à clé et n'ouvrez à personne, est-ce clair ? » Dis-tu alors que l'un s'installe devant les berceaux et l'autre, à côté de la fenêtre. Ils donneront leur vie pour tes bébés, tu le sais mieux que personne.

Puis tu dévales les escaliers aussi vite que tu le peux pour rejoindre le parc et l'attroupement. Les tiens qui se rassemblent, se préparent à défendre ce qui est votre demeure. Pourquoi fallait-il que cela se produise le jour où Alec, Malaki et les autres ne sont pas là ? Mais tu croises la silhouette de ton fils et cela t'apaise, si Vadim est là alors tout ira bien non ? « Grisha ! Vous êtes entraînés depuis des mois, vous savez user de votre Petite Science. Aucun blessé, aucune pitié. Ils n'en auront pas pour vous ! » Dis-tu tout fort en agitant tes doigts, sentant déjà la Lumière piquer le bout de tes phalanges comme une réclamation, celle de sortir et de brûler quiconque osera toucher votre demeure. « Vous n'êtes plus dans la salle d'entraînement maintenant, il est question de défendre votre maison. Les Etheralki vous bloquez l'arrière et les côtés pour les rassembler. L'eau, le vent, les ombres, mettez toute votre énergie pour leur couper toute chance de retraite. Ils ne doivent pas se disperser et s'approcher sinon, ils pourront nous atteindre. » Ton regard se perd au loin, vers vos ennemis qui comprennent qu'ils ont trouvé cet endroit qu'ils recherchent depuis des mois et qui pensent pouvoir faire un carnage. « Évitez le corps-à-corps, ce sont des Drüskelles qui ont appris à tuer dès le berceau et ils possèdent des armes nouvelles qui font des dégâts. Mais contre la Petite Science ils ne peuvent rien. On reste ensemble et chacun protège son voisin. Personne ne quitte son poste, si un seul parvient à entrer dans le Petit Palais...» Tu ne dis plus rien, il suffit de comprendre qu'il n'y a que des enfants et des adolescents dans le Petit Palais à cet instant.

Tu lèves tes yeux de ton livre quand ça commence à s'agiter autour de toi. Étrangement tu n'as rien entendu, preuve que tu te sens à l'aise ici car tu ne fais pas forcément attention à l’environnement qui t'entoure. C'est dangereux, baisser ta garde veut dire que tu te rends vulnérable et c'est à ce moment là qu'on peut te toucher et t'atteindre. Mais que pourrais-tu craindre ici ? Vous êtes entre Grisha et tu apprends doucement à savourer la tranquillité d'être enfin avec des gens comme toi. Cependant ça court derrière toi et tu te retournes pour voir un groupe d'enfants mené par une femme rousse rentrer vite vite au Petit Palais. Tu fermes ton bouquin avant de le poser sur le banc puis tu te lèves pour demander ce qui se passe. Dans le discours qu'on te lance entre deux ordres, tu entends Drüskelles et parc. Tu sens une angoisse violente monter en toi car soudainement c'est tous les mauvais traitements qu'ils t'ont infligé qui reviennent dans ta mémoire cependant, c'est aussi la rage qui te pousse à avancer vers le groupe formé au loin. Des Grishas prêt à se battre d'après ce que tu comprends, ceux qui vont défendre un Petit Palais devenu un refuge. Vas-tu rentrer toi aussi et te cacher ? Tu ne l'as pas appris. Et puis au moins cette fois-ci tu ne risques pas d'être vu et enlevé pour avoir usé de ta Petite Science. Alors tu approches pendant qu'une des Lieutenants du Général, sa femme en l’occurrence, donne des ordres. Et tu fais craquer les os de tes doigts en te glissant dans le groupe.

Tu ne parles pas, tu ne rajoutes rien. Que pourrais-tu dire ? Tu viens d'arriver et tu dois simplement obéir aux ordres. Alors tu joins tes mains derrière ton dos et tu attends, observant au loin ce groupe qui avance lentement et qui apporte avec lui danger, pleurs et mort. Ce sont eux les véritables monstres en réalité, pas vous.

La guerre. Elle tapait à vos portes à nouveau, frappant le rythme des pas des Drüskelles. Ceux-ci s'avançaient déjà - une section, pas plus, tu doutais fortement qu'ils soient là pour l'avoir voulu. Un temps, un moment suspendu, tu ressens cette étrangeté. Ce sentiment d'avoir trouvé un trésor sans l'avoir cherché. L'incertitude et la perplexité qui tient les corps en suspension.
Avant qu'ils ne s'arment. Tu vois tout cela arriver de la fenêtre du premier étage, alors que tu te retiens d'aller rejoindre @Stanislav A. Dementiev pour espérer sauver quelque chose de vous. Tu l'avais perdu sans savoir comment et tu ignorais plus encore comment le reconquérir.
Mais pas le temps de penser à cela. La guerre à vos portes tu te jetais vers la chambre de @Léna A. Moldovan et l'avisais de la venue des Drüskelles. Ils sont là. terminas-tu, le regard dans celui de ta meilleure amie. Deux gardes dans ton dos arrivent pour protéger ses enfants.

Dans tes mains, tu appelais les marques du soleil qui cognait contre les vitres et une fois dehors, en rang avec les autres, tu écoutais les ordres. @Nina Azarov avisa son désir d'aller mettre à mal la retraite des soldats - Nina, je t'accompagne. Dis-tu, prenant son poigné pour l'attirer vers la droite, pour rejoindre la forêt et les prendre de derrière - les arrêter sur un terrain qu'ils connaissaient bien moins que vous.
Que les combats commencent.

Résumé : Yoltek voit arriver les Drüskelles et tarde pas à avertir Léna, ni à rejoindre les autres. Et a embarquer Nina avec lui pour empêcher la retraite des soldats directement dans la forêt.

Tu allais vers @Erin Filipova, avisant la présence de la jeune noble dans les jardins du Petit Palais. Sur ton dos, l'arc en fer grisha que Malaki avait conçu pour toi. A la ceinture, une nouvelle arme semblable à celle des Drüskelles que tu devais essayer de faire fonctionner - ou plutôt, parfaire ton entrainement avec elle pour ne jamais manquer ta cible. Tu t'entrainais à longueur de journée - alors que le soleil était déjà haut dans le ciel, tu avais déjà arpenté les cibles qui se trouvaient dans la forêt durant de longues heures.
D'autant que Malaki était parti pour la capitale et ça te permettait de faire taire l'angoisse qui ne te quittait plus. Alors passer un moment avec une humaine dans ce flot de Grisha serait bienvenue - surtout une alliée.

C'était sans compter sur le destin qui aimait toujours à mettre à mal tes idées. Le visage de la jeune femme se para d'une peur évidente et tu tournais le regard pour les voir, eux. Les Drûskelles. Qui marchaient sur le parc du Petit Palais en groupe armé. Ne restez pas là ! hurlas-tu alors, courant vers elle maintenant comme il n'était pas temps de tergiverser. Arrivant sur elle, tu prenais sa main - Erin, au Petit Palais, mettez-vous à l'abris ! rajoutas-tu en l'emportant avec toi. En moins d'une seconde la panique se fit de toute part.

Tu entrais dans le Petit Palais, remarquant que d'autres en sortaient - mais reconnaissant @Nadezhda Krylova qui venait accompagner des enfants : J'amène tout le monde dans la bibliothèque. Annonças-tu, supposant qu'il était de ton rôle de protéger les Grishas qui se trouvaient trop vulnérables pour le faire eux-mêmes. Et de là-haut, tu aurais une vue remarquable sur le parc pour toucher les Drüskelles avec tes flêches.

Résumé : Misha revient de l'entrainement au moment de l'attaque. Il embarque Erin avec lui et croise les enfants ramenés par Nadia qu'il amène jusqu'à la bibliothèque. De là il pourra attaquer les Drüskelles avec ses flêches en mode Legolas.

Tu étais postée vers le terrain d’entraînement, réfléchissant à bien trop de choses. Ivan, le Roi, le Petit Palais, ta relation avec le Prince héritier, les jeunes Grishas, … Tout tourne à plein régime dans ton esprit, ne te laissant pas la place de penser à autre chose. Mais lorsque tu entends le vacarme non loin, les sourcils froncés, tu te demandes ce qui se passe. Attrapant un Grisha qui court dans tous les sens, tu l’arrêtes en plein élan. « Qu’est-ce qui se passe ? » Ta voix est froide. Tremblant de peur, il t’annonce ce que tu as toujours crains. Inspirant profondément, tu le relâches et pars en courant vers l’endroit où tous se sont rassemblés, le parc. Tes lames pendant à ta ceinture, mais tu sais que face à un tel ennemi, il faut mieux éviter les combats au corps à corps. Les Fjerdans ont beau être des humains, il n’empêche qu’ils sont redoutables. Surtout avec leur nouvelle arme qui fait bien des dégâts. Arrivant sur place, tu entends les ordres que @Léna A. Moldovan lance. Te plaçant non loin de ton amie, tu écoutes avec attention. Tu es entièrement en accord avec tout ce qu’elle vient de dire. « Peut-être se mettre en binôme ? Ainsi, on aurait toujours quelqu’un pour couvrir nos arrières et vice versa. » Tu lances ton idée rapidement. Attrapant ton capuchon, tu le glisses sur ta tête. Tu n’oublies pas ton surnom et tu comptes bien mettre tes talents à disposition pour sauver les tiens. Hors de question de les laisser périr. La colère et la haine coulent dans tes veines, l’adrénaline prenant également le dessus. « Je vais essayer de repérer leur position exacte et tenter de leur bloquer le chemin pour gagner un peu de temps. » Te mettant en marche, tu prends le côté gauche de la forêt. Tu sais que tu pourrais y rester, mais ce n’est rien. Tu as été entraînée pour ça, tu es née pour ça. Une des lieutenants du Général Kirigan.

Résumé: Circée arrive au même moment que Léna lance les ordres. Aussi, la brune propose de se mettre en binôme, avant d'annoncer qu'elle va tenter de gagner du temps, partant vers le côté gauche de la forêt, ne sachant pas encore si quelqu'un la suit ou non.

Un moment de flottement, durant lequel les Drüskelles restent interdits. Ils découvrent le batiment blanc, immense et brillant sous le soleil de Ravka. Le lac noir, le parc qui s'étend presque à perte de vue - et les Grishas affublés des Keftas colorées. Un moment de flottement, de silence dans la prairie avant que soudainement ne résonne un cri. Plusieurs - Drüskelles répétés avec affolement, répondant aux sorciers que certains militaires murmurèrent avant de faire demi-tour, espérant pouvoir leur échapper en retournant dans la forêt : quelques déserteurs qui ne tarderaient pas à se retrouver face à leurs ennemis.

La panique et l'agitation prirent possession des deux camps. Formez les rangs ! hurla le capitaine de ce groupe fjerdan, s'assurant de rapidement mettre au pli ses Drüskelles pour attaquer. Il avait entendu parler de l'endroit sans penser un jour le voir. Mais le hasard était avec eux, aussi surement que les Dieux. La guerre venait de débuter et déjà ils étaient face aux sorciers du Petit Palais. Monté sur un cheval blanc, le capitaine leva une arme à feu et tira un coup qui résonna dans le ciel comme une promesse apocalyptique.

Un moment de flottement, un moment de panique et à présent, les Drüskelles s'étaient formés en rang parfaits - Tireurs ! hurla le Capitaine en Fjerdan - première ligne au sol, portant des fusils qu'ils braquèrent sur les quelques Grishas restés là pour protéger le Petit Palais. Feu ! - alors ils tirèrent, les balles volèrent vers le groupe de Grishas, espérant faire le plus de victimes possibles. Alors que la seconde vague se préparait, il se tourna vers un groupe de Drüskelles restés à l'arrière : Chasseurs de sorcières, prenez le flan gauche et trouvez un moyen d'entrer dans la bâtisse : ne faites aucun prisonnier. commanda-t-il.



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► Le staff postera le 14 janvier - au plus tard - le prochain tour.


► Une centaine de Fjerdans sont présents sur le champs de bataille : 100 points  

10 ont fuit le combat par la forêt
10 tentent de rentrer dans le Petit Palais
80 font face aux Grishas qui le protègent.

► Chaque membre du Petit Palais possède 20 points de vie.
► Si vous prenez part au combat, merci de poster ces 4 dés :

si vous êtes visé par les fusils : un dé oui/non pour savoir si vous êtes touché, et un dé intensité pour savoir combien de points vous perdez (si vous êtes touché)
si vous attaquez l'ennemi : un dé oui/non pour savoir si vous le touchez, et un dé intensité pour savoir combien d'ennemis vous mettez KO (si vous le touchez)

- @Circée Sombregard
- @Vadim Dragoviç
- @Erin Filipova
- @Sigurd Ivarsen
- @Frerin
- @Felicia Aliocha
- @Nadezhda Krylova
- @Henry Volkov
- @Nina Azarov
- @Yoltek Dragan
- @Misha Zolotov
- @Léna A. Moldovan
- @Stanislav A. Dementiev

Des gens m’ont entendue et rassurée. Henry, bien entendu, mais aussi des visages brumeux dont je commence à reconnaître les voix. Le premier monsieur, c’était Vadim par exemple. Ensuite, le brouhaha devint trop insurmontable pour que je puisse me concentrer sur autre chose que ce que nous devions faire. Henry me demande si je pense pouvoir utiliser ma petite science pour que les plantes bloquent nos adversaires et un élan de courage me prend. Je hoche la tête et serre sa main dans la mienne avant de l’attirer vers un lieu en hauteur pour ne pas nous retrouver dans la mêlée. J’inspire profondément, me souvenant des leçons reçues depuis notre arrivée.

— Aller… on y croit…

Les cris nous traitant de sorciers me font peur. Je suis terrifiée. Une balle siffle à mon oreille, me manquant de peu, et je décide de focaliser mon attention sur cette direction pour que les lianes et branches s’enroulent autour des cous de nos ennemis. Ce n’est que de la légitime défense, n’est-ce pas ? Ça ne fait pas de moi un monstre ? À chaque coup de poignet, une nuque se brise, un corps tombe. Si on m’avait dit… que la fille de bonne famille ferait ça un jour. Autour de nous, je sais que le combat commence ou continue. Chacun se bat pour sa vie, dans un camp comme dans l’autre, même si certains nous vouent une haine féroce.

Côté positif, je pense en avoir eu, donc je ne suis pas si inutile que ça.

Vous étiez toujours vu comme des monstres, chassés, attaqués, acculés. Tu avais peur, en t'approchant des troupes, mais tu n'étais pas seul, et tu piochais dans ce sentiment galvanisant. Tes deux silex s'entrechoquaient, donnant naissance à une étincelle qui devint, bien vite, gerbe de flamme dans tes mains. Ta petite science, tu la maîtrisais, elle serait ta meilleure alliée, car l'armée Drüskelle avait des armes capables de vous atteindre de loin. Kefta sur la couenne, fleuret rangé dans son fourreau. La chaleur dans ta paume te semble rassurante... Tu lances des boules de feu à l'adresse des ennemis. On est pas sur un champ d'entraînement, pas de quartier, tu vises les zones que tu veux ou plutôt... Peux... Certains s'en relèveront pas. Un son de détonation te déchire les tympans, alors que tu sens quelque chose de brûlant s'enfoncer dans ta chaire, puis une douleur aiguë, insupportable au niveau de ton épaule. Un son inarticulé t'échappe alors que, projeté par la puissance de feu, tu tombes au sol, ta main venant appuyer sur ta plaies. La guerre n'est pas un jeu. La guerre fait des morts, des blessés. Tu regardes autour de toi, te traînant jusqu'à un arbre, te mettant à couvert. Tu ne dois pas t'arrêter, tu ne dois pas te laisser déborder par cette peur, cette réalité qui vient te couper le souffle. Tu te battrais... Encore. Il fallait défendre le petit palais. Au péril de ta vie si il le fallait. Tu te redresse en t'appuyant sur l'un des arbres.

I l acquiesça lorsque Nina se porta volontaire, prenant le temps d'enlacer la jeune femme pour toute recommandation. Puis, vint Léna. Les autres préféreraient l'écouter elle, l'Invocatrice, plutôt que lui simple Fondeur. Lui, resté absent si longtemps...
Vadim en profita pour s'éclipser jusqu'à rejoindre la bibliothèque en ayant conscience de chaque seconde. Là se trouvait le coeur qu'il souhaitait entendre: Nadezhda. A peine le temps d'un regard, à peine le temps de s'enlacer.
A peine le temps de murmurer ”Je t'aime” au creux de son oreille.
A une fenêtre, Misha se tenait prêt. Vadim le salua d'un signe de tête. L'homme protégerait ls enfants de même qu'il protégerait Nadia...

Vadim revint à l'agitation des Grisha, les cheveux en bataille de sa course comme un enfant se pressant de rentrer avant le coucher du soleil. Dehors, une horreur en devenir il le savait. ”Mère” appela-t-il Léna. ”Je m'en vais les défier.”

Il n'était pas seul, d'autres Grisha attaquaient. Il songea à Nina dans la forêt, à Frerin qui était à ses côtés à lui. A tous. Face à l'armée druskelle, aux balles crachées par leurs fusils, Vadim appela à lui Sa Petite Science, cherchant les coeurs qu'il haïssait, jusqu'à n'en laisser qu'une bouillie sauvage comme il le souhaitait. Dans la rage qui était sienne, le Fondeur cherchait à arracher les coeurs qu'il espérait les plus nobles, à la vie...
Des Druskelles moururent. Des balles l'atteignirent, lui. Frerin aussi était touché, Vadim le traina à couvert un instant avec lui.

[color=olive]”Respire, tu es encore vivant” [color]Il souriait malgré le sang, Dima. Il souriait.



Résumé : Vadim laisse @Léna A. Moldovan alpaguer les troupes pendant que lui même part vérifier que @Nadezhda Krylova est en sécurité.
Il va ensuite se porter volontaire auprès de sa mère pour commencer à faire des ravages dans les rangs fjerdans mais cela ne l'empêche pas d'être touché. Remarquant @Frerin aussi, Vadim se met à couvert avec lui. maintenant il attend un bisou magique soit de@"Léna A. Moldovan" soit de @Sigurd Ivarsen pour repartir botter des fesses.

Points de Vie : 15/20

Ennemis Tués : 7

Le Petit Palais est introuvable et imprenable, n'est ce que pas ce que vous vous êtes répété et ça pendant une bonne année, pour vous rassurer encore et encore ? Sauf qu'il faut ouvrir les yeux maintenant, la guerre est toute proche et ce n'est pas la dernière fois que vous verrez des étrangers pénétrer vos terres. Si en plus ils peuvent trouver ce lieu recherché par toutes les nations du monde, pourquoi se priver ? Par change ou malchance tu ne saurais dire, vous avez les plus idiots des militaires devant vous. Les Drüskelles qui ont le don pour attaquer sans réfléchir et qui, de fait, représentent des ennemis faciles à séparer et à attaquer les uns indépendamment des autres. C'est que tu les as assez combattu pour savoir qu'ils n'ont aucune discipline, aucune loyauté envers les leurs. Ils ne pensent qu'à la vengeance et cela les rend imprudent et idiots. Alors c'est l'heure de vous battre et de défendre tout ce que vous aimez.

Les enfants sont mis en sécurité alors que tu termines de donner tes ordres. Derrière toi des paroles Fjerdanes claquent et tu te retiens de jurer, car tu as toujours eux les Fjerdans en horreur et plus encore ces Drüskelles qui sont bien plus monstrueux que tout ce que vous ne serez jamais. Lorsque @Circée Sombregard propose de se mettre en binôme tu hoches la tête. « Si quelqu'un veut former un groupe ou un duo, faites. Écoutez votre Petite Science si elle vous réclame quelque chose, elle sait ce dont elle a besoin pour s'exprimer. » Dis-tu avant de te retourner pour faire face au groupe. Yoltek et Nina sont partis, d'autres sont avec les enfants, les bébés sont en sécurité. Tout est en place, vous vous êtes assez entraîné pour cela. Et vous avez plus d'une fois envisagé ce genre d'attaque.

On t'appelle et tu tournes la tête pour croiser le regard de ton prince, de ton fils, de ton roi. « Sois prudent et n'oublie pas. Pour chaque Grisha tombé, c'est dix d'entre eux que tu prendras. » Dis-tu en le voyant partir cet enfant tant aimé, devenu homme redoutable dont la simple mention fait trembler ses ennemis. Et justement ces derniers essayent de fuir, t'arrachant ce qui semble être un rire moqueur. Et même quand ils tirent, tu joins tes mains pour créer un bouclier certes tardif, mais qui limite l'impact des balles sur toi et ceux qui sont proches de toi. Assez pour vous permettre de vous relever, pour leur faire face. Et pour appeler ta Petite Science qui tombe en un jet de lumière aveuglant qui ôte la vie à six Drüskelles qui se tenaient là, il y a encore quelques minutes. Ton regard accroche un groupe qui se dirige aussi discrètement que possible vers le Petit Palais et tu te tournes vers les Grishas qui sont là, qui se battent courageusement. « Les enfants, ils vont s'en prendre aux enfants ! » Dis-tu à celui ou celle qui aura le courage de les arrêter en plein mouvement.

Toutes ces voix, toute cette agressivité qui monte te donnerait envie de fuir si seulement tu ne sentais pas l'envie, le besoin de te battre et de défendre ceux qui t'ont offert le gîte et le couvert depuis que tu n'es plus dans ces prisons de l'horreur. Tu ne peux pas simplement te réfugier vers le Petit Palais, avec les enfants, priant pour que les plus courageux dehors fassent reculer vos ennemis. Alors tu écoutes les ordres et cela te donne le sentiment d'être de retour une année et demi en arrière, quand tu étais soldat et que ton capitaine ordonnait à votre escouade d'agir de telle ou de telle façon. Tout cela est soudainement rassurant, comme un rappel d'un passé que tu trouvais agréable. L'armée était rassurante en réalité, c'est peut-être pour cela que tu fais craquer les jointures de tes doigts et que tu poses sur les Drüskelles, un regard qui n'exprime aucune émotion. Tu prendras le temps de réfléchir et de torturer ton esprit plus tard, pour le moment il faut simplement défendre ce lieu de paix et d'avenir.

La première attaque a lieu, les armes sont utilisées vers vous et tu sens comme une piqûre pénétrer ta jambe et t'arracher un long râle de douleur alors que tu trébuches et t’effondre dans l'herbe. Il te faut le temps de jurer dans ta barbe, de sentir comme le sang mouille ton pantalon alors que la douleur se fait intense. « Mais c'est quoi c'bordel ?! » Que tu dis tout fort, alors que toi t'es habitué aux poignards, aux couteaux et aux épées. Pas à un truc qui crache du feu et pique la peau jusqu'à la faire saigner. Une femme hurle, une mère qui réclame qu'on protège les enfants et en levant vers yeux de ta blessure, tu les poses sur un groupe qui se dirige vers le Petit Palais. Un groupe dissidents, composé de ceux qui veulent s'en prendre aux innocents. Alors tu joins tes mains et tu passes au dessus de la douleur, pour sentir les cœurs de ces hommes porteur de mort. Jusqu'à les éteindre à jamais, les écrabouiller sans une once de pitié, quand tu vois les cinq premiers qui tombent dans l'herbe en se tenant la poitrine. Enfin tu tiens ta vengeance.