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Shadow&Bone
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 Soirée mondaine

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Dmitri Moskovine
Corporalki - Fondeur
Dmitri Moskovine

Messages : 99
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Message(#) Sujet: Soirée mondaine Soirée mondaine  EmptyMer 24 Jan - 22:09

TW : ESCLAVAGISME


Soirée mondaine
feat @Ulrich Welling

Dmitri a vraiment espéré pouvoir s’éclipser. Réellement, trouver une bonne excuse, invoquer un emploi du temps compliqué, une mission de dernière minute… mais non. Sa mère a insisté, supplié, charmé (Dmitri ne se demandait plus, depuis longtemps, de qui il tenait ses capacités de persuasion), son père a pris le relais et il se retrouve là, en train de sourire, de serrer des mains et de jouer les héritiers modèles alors qu’il n’avait qu’une envie, être loin. Il ne déteste pas les soirées somptueuses données occasionnellement par ses parents. Réellement pas. Il les adore même, il s’y sent à sa place, serrer des mains, conclure des marchés, se créer des relations et voir même, parfois, laisser traîner ses oreilles et obtenir des renseignements. Ce soir, c’est plutôt une soirée en comité restreint, avec les partenaires d’affaires de ses parents et si ordinairement cela ne le dérange pas, ce soir, c’est un invité sur la liste qui le dérange fortement. Ulrich Welling. Partenaire privilégié, ami de longue date – ses parents connaissaient déjà son père – et, accessoirement, crétin de première. Et pourtant, Djel sait à quel point c’est un homme presque parfait. Riche, bien intégré, doué et affaires et, surtout, tourmenteur de grishas. Les Drüskelle seraient fiers de le compter parmi les leurs !

Evidemment, c’est surtout cette partie qui dérange Dmitri, mais il ne peut pas le clamer haut et fort. Pas s’il ne veut pas devenir un paria de la société. Il a l’habitude de sauvegarder les apparences le Fjerdan, de faire semblant, de sourire et de charmer. Mais Ulrich, il ne peut pas. Vraiment pas. L’homme a le don de lui taper sur les nerfs, et sa manie d’être toujours accompagné d’un de ses esclaves est plus qu’il ne peut le supporter. Et pourtant, ce n’est pas comme s’il avait le choix. Il faut donner le change, et il sait faire, mais si Dmitri peut l’éviter pendant la soirée entière, il ne serait pas contre. Sauf que… sauf que c’est impossible.

En apparence pourtant, Dmitri est parfait. Bien apprêté, bien coiffé, souriant, un modèle de la noblesse fjerdanne. C’est ainsi qu’on l’a élevé, et il ne peut nier ses origines bien longtemps Dmitri. Il le sait, on le lui a fait remarquer plusieurs fois. Ici, il est à sa place, … même s’il ne peut pas être lui-même. Au sein des grishas, c’est le contraire : il est lui-même, mais il ne s’y sent pas à sa place. Trop noble, trop fjerdan, trop… trop. Il ne sait plus, parfois, où est sa place Dmitri. Qui il est. Peut-être que s’il était né ailleurs, ou n’était pas grisha, ce serait différent. Surement. Mais il ne peut ni cacher sa nature Dmitri, ni nier ses origines.

Alors il sourit, serre des mains, fait la conversation. Il ne peut pas le nier, il se plait dans ce rôle et si parfois, un regard de travers ou un commentaire le fait grincer des dents, il en faut bien plus pour qu’il perde son sang-froid. Bien plus pour que la petite science qui vibre sous ses doigts ne soit plus contrôlée. Même en présence d’Ulrich. Le hasard les fait se retrouver côte à côte, un bref instant, et Dmitri se fait charmeur. « Messire Welling, comment vont les affaires ? J’ai entendu les rumeurs parlant de pirates qui menacent les bateaux, j’espère que Djel a permis que vous soyez épargné. » Si Djel existe, Dmitri le prie plutôt de couler les bateaux de l’homme, si possible sans aucune victime grisha. Et qu’il foudroie sur place l’homme en face de lui, tant qu’à faire.



Dernière édition par Dmitri Moskovine le Lun 18 Mar - 21:58, édité 2 fois
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Ulrich Welling
Corporalki - Soigneur
Ulrich Welling

Messages : 7
Date d'inscription : 23/11/2023

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Message(#) Sujet: Re: Soirée mondaine Soirée mondaine  EmptyLun 18 Mar - 21:36

Un énième soupire passe ses lèvres alors qu’un cahot incessant le berce dans la campagne Fjerdane. Il est parfois difficile de se déplacer dans ces contrées glacées. Heureusement, le printemps a pris place et si les neiges ne semblent jamais fondre en ces terres, le temps est, au moins, un peu plus clément. Un raclement de gorge se fait entendre face à lui et Ulrich regarde son ami d’un oeil sarcastique avant de se redresser de sa position toute avachie. Oh, il est bien conscient d’avoir l’air d’un enfant capricieux qui veut être partout ailleurs qu’ici, dans ce fiacre qui lui a coûté une petite fortune, esclaves compris, en direction d’une autre réception. Le masque n’existe pas, dans cet espace exigu qu’il partage volontiers avec son As de Pique, son meilleur ami depuis qu’il se sait grisha, depuis avant même, dirait-il, mais sa mémoire lui fait parfois défaut. Et comme le masque tombé, les gants ne sont pas de mise. Ses mains horriblement douces, témoin de son manque de travail physique viennent se poser sur celles de son ami avec une facilité déconcertante. Ulrich est un homme de contact: avec les gens qu’il apprécie, il ne peut empêcher son corps de s’exprimer pour lui.

-Ne fait pas l’innocent, mon ami, tu sais que je voudrais être n’importe où sauf ici.

Il ne laisse à son As que le temps d’ouvrir la bouche avant de rajouter.

-Partout sauf peut-être Shu Han. C’est bien le seul endroit où je dois me rendre sans toi ou l’un de vous et je déteste ça. C’est comme sortir de chez soi nu. Vulnérable.

Un long frisson désagréable le traverse alors qu’il s’éloigne de son ami, un genou rencontrant celui de “l’esclave” et restant là, contact familier et rassurant pour l’un comme l’autre. Heureusement que son As a l’habitude de ses frasques. Il sait bien qu’Ulrich est un beau parleur et, au grand dam de beaucoup, cela ne fait pas partie du personnage du collectionneur. L’homme aime parler, aime s’écouter parler, aime remplir le silence. D’aucun parlerait d’un besoin dû à l’absence d’une mère et la présence trop imposante d’un père. C’est peut-être là un chemin à suivre pour découvrir la vérité; même s’il est certain qu’Ulrich n’a jamais été seul. Il était le jeune maître, l’est parfois pour la représentation mais tous ces adultes et ces enfants avec qui il a vécu ont aidé à façonner celui qu’il est, en dehors du personnage. Et peut-être, finalement, que si Ulrich parle tant, c’est pour prendre la voix de ces autres qui ne le peuvent pas. Qui sait.

Un nouveau soupire lui échappe sans grâce, sous le rire et le regard amusé de son ami. Il n’a rien à dire pour que l’homme comprenne qu’on se paie royalement sa tête, mais il n’en a cure. Tout de même… Une moue gracie ses traits avant qu’il ne sourit à son as.

-Garde-toi donc de tout commentaire, je t’en prie…

Et c’est finalement cette remarque légèrement enfantine qui laisse place au gloussement qu’il pousse ensuite, ouvrant le chemin à un rire franc dans lequel son ami le rejoint. Il se demande, un instant, ce que doivent penser les esclaves qui les accompagnent bien fidèlement. Ils ne sont pas au courant. Ils ne savent pas ce qu’il est et, bien contre son gré, il a dû les menacer de révéler ses agissements contre punition cuisante. Ils se tiennent à carreau, pour le moment et bientôt, pas assez tôt malheureusement, ils jouiront d’une liberté relative, menant, il l’espère, vers quelque chose de plus définitif. Le rire se meurt dans sa cage thoracique alors que son ami annonce l’approche du manoir Moskovine. Un pénultième soupir et déjà le voilà à enfiler ses gants blancs et son chapeau haut de forme parfait. Le fiacre s’arrête et déjà son ami revêt un air austère, presque piteux, afin de lui ouvrir la porte. Ulrich ferme doucement les yeux, inspire, expire calmement, puis se lève avant d’entrer dans son personnage. A peine le pied à terre,une canne décorative en main, que déjà il n’existe plus. Et ne vient que Le Collectionneur.

Son entrée est soignée, en retard mais jamais trop, toujours le dernier arrivé, comme une cerise sur un gâteau succulent, toujours le premier attendu pourtant. Que l’assemblée soit venue en nombre ou, comme ce soir, en petit comité, c’est toujours la même histoire qui se répète en boucle. Il n’y prend aucun goût, à vrai dire, alors que son sourire paraît sincère, benêt, comme celui d’un enfant trop riche qui gaspille son argent dans une cause perdue. C’est une horeur de parler d’êtres vivants comme ça et certaines personnes traitent mieux leurs chiens que leurs esclaves, mais c’est comme ça. Il rendra probablement son repas, plus tard dans la soirée, quand le dégoût des grands de ce monde sera trop grand pour être contenu par son personnage, mais pas tout de suite. Heureusement, jouer la comédie sera un peu plus simple ce soir, car les hôtes sont les Moskovine et il apprécierait presque leur compagnie, surtout celle de leur fils, Dmitri.

Dmitri est…un petit garçon trop gâté. C’est un comble venant de lui, Ulrich en est conscient mais si en apparence il lui est semblable, tout les éloigne. Il est de ceux, le blondinet, qui ont vécu toute leur vie une cuillère en argent bien vissée à la bouche. Il est riche, bel homme, un druskelle, Ulrich pense, même s’il n’a pas eu l’information. Il sait de source sûre qu’il était un enfant absolument arrogant, capricieux, autoritaire. Il semble n’avoir pas beaucoup changé et, si son visage angélique peut charmer n’importe qui ici bas, ça ne fonctionne pas sur lui, car Ulrich porte un masque semblable. Et, c’est un petit plaisir du soigneur, il doit l’avouer, Dmitri est facilement irritable. Ou bien Ulrich remarque plus facilement les petits gestes qui trahissent souvent son agacement en sa compagnie? S’il le voit, il doute que quelqu’un d’autre l’ait remarqué, lui regarde vraiment le garçon.

La soirée avance bon train, entre boissons proposées par d’élégants serviteurs et canapés divers et Ulrich parle affaires et jeux avec égalité, un sourire charmeur au bout des lèvres, un air insouciant fièrement affiché sur le visage. Il n’a vu que le blond rapidement, après avoir serré la main de son père avec poigne.

Une présence à ses côtés se fait sentir alors qu’Ulrich s’éloigne du coeur des festivités pour se ressourcer un peu dans le silence. Il tourne la tête, offre un sourire faussement surpris à l’homme qui se tient à ses côtés avant de prendre la parole.

-Dmitri. Nous n’avons pas eu l’occasion d’échanger ce soir. J’attendais cela avec grande impatience.

Son sourire se fait plus joyeux encore, presque naïf, comme s’il appréciait réellement la présence de ce moucheron sous son nez. Et le voilà à parler de ce dieu ignoble dont le nom ne servait que de protection pour tuer les siens en toute impunité. Djel. Qu’il pouvait haïr une idée aussi ridicule que celle-ci. Maître des loups et des hommes, humain risible qui s’est prit probablement un jour pour un sankt, et a convaincu autour de lui de sa bonne foi. Ce nom le dégoute, cette foi le dégoute. Et l’idée même de cette armée d’hommes surentrainée pour tuer des enfants et des femmes le révolte. Ce n’est pas le moment. Le Collectionneur, lui, aime les Druskelles mais, heureusement, il n’a pas besoin  de mentir sur sa foi.

–Voyons l’ami, je ne crois pas en votre petit dieu, seulement en ma propre chance. Et celle-ci a été plus que fructueuse ces derniers temps. J’ai pu faire venir du nord de Ravka une cargaison énorme d’esclaves. Beaucoup de vieillards et d’enfants dont je vais devoir… me débarrasser, je le crains. Mais rien d’incommodant. Je saurai leur trouver une utilité, même futile, histoire de rentabiliser mon argent. Après tout, ce sont des grishas, ils peuvent toujours me servir.

Contrôler les hauts le coeurs et les frissons qui menaçent de mettre fin à sa scène de théâtre est toujours compliqué, mais Ulrich est un maître dans ce rôle précis. Il revêt un sourire cruel, presqu’effrayant et déjà il sait que la lueur de dégoût qu’on peut voir au fond de ses yeux s’apparente à une ignominieuse folie. Il attrappe un verre, au passage d’un des quelques serviteurs qui en portent, avant de se tourner plus franchement vers le jeune homme.

-Mais quid de vous, Dmitri? Je n’entends jamais rien à votre sujet. Un si bel homme, fier de ses origines, je vous aurai déjà cru marié et quelque part en campagne à la chasse aux sorcières et pourtant vous voilà, face à moi, toujours prisonnier des bras de votre chère mère.

Il regarde la femme, croisa son regard et lève son verre en son honneur, dans une interraction joviale et silencieuse avant de se tourner de nouveau vers le blondinet, un sourire ravi bien que joueur sur le coin des lèvres.

-Je dois dire qu’avec une femme pareille pour mère, j’aurai également peut-être du mal à quitter son giron.

Le soigneur accompagne le tout d’un clin d’oeil, bien conscient du regard de son fidèle As qui ne quitte pas son dos, pour le surveiller mais aussi lui indiquant que son petit jeu ne lui est pas étranger. Si Ulrich continue à pousser l’homme dans ses retranchements, son as n’interviendra pas. Il le sait.
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Dmitri Moskovine
Corporalki - Fondeur
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Message(#) Sujet: Re: Soirée mondaine Soirée mondaine  EmptySam 13 Avr - 16:36


Soirée mondaine
feat @Ulrich Welling

Lui n’attendait pas cette discussion avec une grande impatience, mais Dmitri est bien trop poli et rodé à ce monde pour dire le contraire. Ce n’est pas que l’homme ne soit pas intéressant – enfin, si, en fait – mais ses sujets de conversation ont le don d’hérisser Dmitri, et Ulrich semble le savoir parfaitement. A croire qu’il lit dans les pensées car tout de même, le jeune grisha n’est pas si transparent ! Enfin, il lui semble. Il l’espère. Mais peut-être n’est-ce pas si difficile, de le savoir agacé.

La conversation semble donner raison à Dmitri, malheureusement, et prendre un tournant qui lui donne envie de hurler. Il esquisse un sourire amusé, lorsque l’homme lui annonce que sa chance est la seule responsable de sa bonne fortune. « J’espère pour vous que le blasphème est destiné à mes seules oreilles, certains se montrent bien plus sensibles sur le sujet que je ne le suis. » Glisse Dmitri sur un ton réprobateur, avant d’avaler le reste du verre qu’il tient dans la main. Parler de ce sujet est autrement moins dangereux que d’aborder la suite de la remarque de l’homme. Il sait, Dmitri, ce que l’autre entend par se débarrasser des grishas. Rien de très bon, malheureusement. Mais… ce ne sont que des grishas, après tout. S’en offusquer serait se peindre une cible sur le front, et clairement, le jeune espion sait que le jeu n’en vaut pas la chandelle. Il a les mains liées, ici, et ne peut rien faire de toute façon. Jouer les héros de pacotille, sauver les grishas à la botte du Collectionneur ne servirait personne. Pas à Fjerda, où ils n’auraient nulle part où aller. Pour le moment, en tout cas.

La main de Dmitri se serre plus fort autour de son verre vide en entendant les paroles suivantes. La petite science picote au bout de ses doigts, loup en cage qui hurle à la curée, mais Dmitri s’efforce d’ignorer la sensation familière. Son regard suit celui de l’homme, vers sa mère qui leur sourit avant de retourner à sa conversation. « Oui, vous avez perdu votre mère bien jeune, j’imagine que c’est compliqué pour vous de comprendre une telle relation. » Il a beau avoir été un enfant particulièrement rebelle Dmitri, il reste pourtant profondément attaché à ses parents. Pas assez confiant pour leur dire la vérité sur ce qu’il est, mais son amour pour eux reste présent. « Je vous suggère tout de même de ne pas évoquer la beauté de ma mère devant messire mon père, vous risqueriez de perdre bien plus que quelques partenaires d’affaire. » Il salue l’homme de son verre vide avant de prendre une pâtisserie sur le plateau d’un serviteur qui s’affaire auprès des invités.

« Quant à moi, vos informateurs manquent sans doute de pratique. Le roi Björn me fait l’honneur de son amitié, et c’est suffisant pour me garder à la capitale la plupart du temps, lorsque mon père préfère me déléguer sa tâche de conseiller. Servir mon pays est un grand honneur. » Et si le ton du blondinet s’est fait pompeux et vantard, c’est à dessein. Ulrich n’en sera sans doute pas dupe. « Et vous ? Les rumeurs disent que vous vivez reclus dans votre manoir, à profiter de la compagnie de vos esclaves grisha pour assouvir vos désirs plutôt que de trouver une douce épouse fjerdanne, mais je ne suis pas du genre à accorder l’oreille aux ont-dits. » L’homme a attaqué en premier, après tout : il ne serait pas juste que Dmitri se laisse faire sans rien dire.

Mais il ne se leurre pas le jeune homme : à côté du Collectionneur, il n’est qu’un chaton sans défense. Il a de la gouaille Dmitri, mais entre ce qu’il peut dire et ce qu’il ne peut pas, il est bien forcé de tenir sa langue et de contrôler chacun de ses mots, ce qui rend l’exercice périlleux. Sans oublier que l’homme est un partenaire privilégié de ses parents et Dmitri a beau avoir une certaine liberté d’action, il n’est pas convaincu pour autant de ne pas se faire taper sur les doigts s’il vexe l’homme, et d’attirer ainsi une attention malvenue. Qu’il le veuille ou non, Ulrich Welling est un homme important, et Dmitri est trop bien élevé pour lui dire à quel point il est méprisable. Qu’il en meure d’envie ne rentre pas en ligne de compte.

Les yeux clairs du jeune homme se pose un bref instant sur l’homme qui accompagne son interlocuteur, esclave grisha ou obséquieux serviteur, c’est difficile à dire. Il ne comprend pas bien, Dmitri, comment quelqu’un peut être au service d’Ulrich et ne pas vouloir l’étrangler mais quoi qu’il en soit, l’homme n’est jamais seul. Pour montrer sa puissance, peut-être. Ou assurer sa protection : assurément, Dmitri n’est sans doute pas le seul à vouloir le voir rayé de la carte.

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