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Shadow&Bone
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 (FB) (Novyi Zem) Tandem

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Yasen Lazarov
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Message(#) Sujet: (FB) (Novyi Zem) Tandem (FB) (Novyi Zem)  Tandem  EmptyMar 11 Juil - 10:59

Tandem
 @J. Arthyen Karimova  & @Yasen Lazarov  
Encore pas tout à fait remis de la veille, t'es devant cette auberge de famille. C'est ici que tu l'as vu il y a de cela quelques jours. Le musicien qui joue aux cartes. A la base, on t'avais envoyé là pour lui faire peur, au final... Il avait sympathisé et vous aviez parlés jusqu'aux premières lumières de l'aube. Pour un gaillard retors qui ne parlait que peu au reste du monde... L'homme avait réalisé une sorte de miracle. Tu n'avais cessé de penser à lui. Oh on t'avais cassé la gueule à sa place, t'arborais un oeil violet, encore clos, et tu devais avoir des tâches de la couleur du ciel sur quelques parties du corps. Une côte fêlée.

La douleur t'avais sonné, mais tu n'avais pu, tu n'étais parvenu à te sortir le joli musicien de la tête, et surtout la facilité avec laquelle vous aviez parlés, et ce jour, t'espérais pouvoir le revoir. T'avais rassemblé tes cheveux en une queue de cheval. Ils avaient toujours été épais, avaient tendance à partir dans tous les sens, une chemise et un pantalon propre, tu te disais que comme ça, malgré ta gueule défaite on te laisserait entrer. Et c'était ce qu'il s'était passé. Une pinte de bière à la main, tu tentais d'éviter les cultivateurs de judras de peur de te retrouver crépis de leur pollens. Tu avais fini par prendre place à une table, non loin de la scène, tu l'observais, cet homme, jouer de la musique, tu voyais ses longs doigts caresser avec adresse les cordes de son instruments. Et tu surpris un étrange frisson remontant le long de ton dos. Un sourire doux qui t'échappes, que tu camoufle derrière ta paume. Toutes les tables s'étaient vidées autour de toi. Il fallait dire que ta réputation te suivait. L'homme sans passé, l'ombre qui n'existait pas. Il y a certaines légendes qui ont tendance à faire peur. T'en avais vu une paire se signer sur ton chemin. Parfois... Tu ne te souvenais plus si tu étais un mythe, ou un simple être humain. Mais pour l'instant, ton regard ne se détachait pas de l'artiste, t'étais là, tout entier pour lui. La femme au bar lançait des regards appuyés sur ta carcasse, tu sentais ta nuque brûler, peut être qu'ils te foutront bientôt dehors. Peut être pas. Tu l'ignorais. Mais tu voulais plus... Un tout petit peu plus de cette sensation. Celle d'exister enfin.

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J. Arthyen Karimova
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Message(#) Sujet: Re: (FB) (Novyi Zem) Tandem (FB) (Novyi Zem)  Tandem  EmptyVen 14 Juil - 19:31

Tandem
 @J. Arthyen Karimova  & @Yasen Lazarov  
Il faisait chaud dans votre auberge : on y gardait constamment allumée cette cheminée de pierre quelle que soit la saison, pour que la fumée fut visible depuis l’extérieur et que la cuisson de certains aliments dans les cuisines soit facilitée par cette flamme toujours entretenue… Et, aussi, si l’on voulait en venir là, pour permettre aux tenancières et à leurs sœurs de faire partir en flammes tout malotru cherchant à s’emparer par la force ou d’autres voies de leurs richesses ou de leur jeunesse. (Leur innocence ayant foutu le camp il y avait bien longtemps)
C’était pour cela qu’Arthyen jouait toujours très peu vêtu – dans la limite de la décence, bien entendu. Une chemise sans réelles manches, un pantalon léger et un peu tanné sur le cul et élimé aux chevilles qu’il n’avait pas le coeur de jeter constituaient en général sa tenue préférée pour arpenter la salle et s’installer en pleine lumière. Personne ne devinait jamais que le musicien émérite faisant la renommée de l’endroit – au moins d’ici jusqu’au prochain village, ce qui n’était pas rien – était cette personne aux vêtements plus tristes qu’un ciel d’hiver.

La musique s’acheva Le musicien se releva, salua, puis son regard fut inextricablement attiré par une ombre au visage un peu amoché assis à la table à droite de la scène. Posant sa lyre à son emplacement réservé, un œil sur elle, il se laissa aller à saluer une fois encore et s’excusa tandis que quelqu’un d’autre prenait la suite. Tout en descendant les marches, il intima à sa serveuse de venir lui apporter un raffraîchissement à la table vers laquelle il se dirigeait.

Tirant un tabouret pour s’asseoir, le plus naturellement du monde, à côté de l’autre, il lâcha : « Ca vous va bien, comme ça. Vous avez déjà bien dégonflé, et votre visage est plus éclairci que la dernière fois que nous nous sommes vus. Vous venez pour régler ce souci ? » tout en finesse, sans aucun détour cependant, l’aubergiste et gérant de l’établissement attrapa le verre de whiskey qu’on venait de lui porter et le termina d’une traite pour en réclamer un second. « Faisons ça vite. Je ne mets pas cette auberge en jeu et je ne peux pas payer ce que je vous dois, quelle que soit la somme. Je suis fauché. Je peux mourir si vous voulez. Payer en nature, à la limite ? Proposa-t-il en haussant les sourcils d’un air entendu. Dites-moi juste ce que vous venez chercher. J’ai encore offensé quelqu’un, c’est ça ?  »

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Yasen Lazarov
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Message(#) Sujet: Re: (FB) (Novyi Zem) Tandem (FB) (Novyi Zem)  Tandem  EmptyJeu 3 Aoû - 8:17

Tandem
 @J. Arthyen Karimova  & @Yasen Lazarov  
Tu n'as jamais été sensible à la musique. Du moins c'est ce que tu pensais. Les chants de l'orphelinat concernaient toujours un dieu auquel toi, l'enfant sans existance, avait cessé de croire. Ni dieu à implorer prétextant des épreuves, ni pseudo bonne étoile. T'étais seul, et tu l'avais toujours été, la musique ne t'avais pas touché, parce que tu avais cette mentalité. Mais là... C'était différent, les sons égrénés par la lyre était incroyablement agréable. Ton regard sombre, perçant, digne d'un clébard prêt à mordre était posé sur le musicien. Ce n'était pas une animosité particulière, c'était ainsi que tu regardais le monde entier. Tu te frayais une place ainsi, par la force, par la volonté, tu avais dû te battre toute ta vie, faire des choses qui n'aurait sans doute pas rendu les femmes de l'orphelinat fières.

Le musicien finit son spectacle, salue, et finit par s'installer face à toi avec tout le naturel du monde. Tu aimais ce flegme, ce j'm'en foutisme et cette provocation constante qu'il représentait. Il jouait les durs, mais il était dans la fange jusqu'au cou. Ca tu le savais de la part de ses créanciers, tu avais su retarder les choses avec ton échec. Mais tu ne pouvais pas le sauver, et tu étais tout à fait au clair avec ça. De toute façon... Il ne fallait vivre que pour soi et par soi pour espérer s'en sortir. C'est un demi sourire qui s'étire sur tes lèvres, quand tu le regardes.

"Ouais j'ai dû dépenser quelques pièces à l'apothicaire du coin. Je crois que pour une fois, il m'a refilé un vrai remède, et pas juste des mélanges de fleurs."
Tu secoues la tête. "Nan. Ils ne feront plus appel à moi, j'suis pas foutu de remplir un contrat. Mais j'voulais quand même passer vous voir." Il allait droit au but, ne tournait pas autour du pot, et tu appréciais cette franchise et cette entierté qui faisait, sans doute, grande partie de son charme. Tu fronce les sourcils.

"Entre nous soit dit... ça ne me dérange pas qu'on me paye ce qu'on ne me doit pas mais... Vous tuer ? Un mort ne rembourse pas ses dettes. Ce ne serait pas le mouvement le plus fin et intelligent de vos créantiers. Vous casser les membres un par un ou menacer votre famille par contre... Ce serait dans leurs cordes."
Tu lèves les mains, tes bijoux brillent au bout de tes doigts, quelques bagues de pacotilles qui font mal lorsqu'elles s'écrasent avec force contre les mâchoires. Un serpent d'encre glisse sur ton bras, t'as cette apparence qui fait que les gens ont tendance à tracer leurs chemins et à ne pas te croiser.

"Vous n'avez rien fait je vous assure."
Tu fuis son regard, te concentrant sur ta boisson. "J'ai passé un bon moment l'autre soir, ça faisait longtemps, puis j'vous ai pas entendu jouer une seule fois de la musique, alors j'étais curieux, c'est tout, si ça vous gène, j'me casse."

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Message(#) Sujet: Re: (FB) (Novyi Zem) Tandem (FB) (Novyi Zem)  Tandem  EmptyMar 15 Aoû - 12:33

Tandem
 @J. Arthyen Karimova  & @Yasen Lazarov  
L’homme aux doigts râpés par la musique, musicien qui n’avait pas le mérite d’être barde, croisa les chevilles et sentit son pantalon glisser plus haut sur son mollet. Il n’avait pas eu le coeur de s’en débarasser, comme dit, mais le fait était qu’il allait sur ses douze ans et qu’il avait quelque peu grandi depuis. D’un geste de la main vers sa sœur, loin derrière, il lui indiqua que tout était normal et de ne pas s’en faire : la peur de la mort n’était pas vraiment ancrée en lui, à dire vrai. Il jouait depuis trop longtemps avec les erreurs pour qu’il ne sache pas que la fin de partie était proche pour lui.

« Bah, vous aviez l’air détruit, à un moment, il faut mettre un peu d’alcool pour que les fleurettes fonctionnent, vous savez ? » dit-il avec une pointe d’humour, le sourire traversant son visage à la vitesse d’un éclair de chaleur. Sa tension ne retomba pas lorsqu’il mentionna son contrat raté : il avait traité avec ce genre de gens assez de fois, Arthyen, pour savoir qu’ils rechercheraient toujours le profit. D’autant plus si le mercenaire n’avait pas été payé à cause de cette non-exécution. Dans quoi s’embarquait-il ?

Avec un haussement d’épaules, il répondit : « Ils ont essayé, la famille. Du coup, vos confrères sont morts à cause de ça. Pas moi, elle. Et elle. » dit-il en pointant une jeune fille d’une vingtaine d’années tout au plus entrain d’attiser les flammes, et l’autre, à l’autre bout du bar. « Ca ne leur a pas plu. Sans doute pour ça que vous êtes là. Etiez là ? » Le musicien eut un vague geste de la main, pas inquiet pour deux sous face à l’apparence menacante de l’autre en face. Ses goûts particuliers en matière d’homme étaient, bien évidemment, à revoir – et il s’était donné et avait couché avec quelques personnes qui portaient la mort et la violence de manière bien plus flagrante et ostentatoire que l’homme aux yeux baissés.
Pas qu’il eut envie de s’engager sur ce terrain-ci, mais… Un peu.

« Celle-là, on me l’avait jamais faite, rit Arthyen de bon coeur tandis que son autre verre arrivait. Il le descendit aussi sec et le reposa sur le plateau, certain qu’il en récupérerait un dernier dans plusieurs minutes. J’étais occupé à vous parler, il fallait demander, pour la musique. Le dernier soir. Vous voulez que j’y retourne ? Mister, là-bas, en aura rapidement marre. » il offrait sans problème sa musique si ça pouvait faire plaisir à l’homme en face. « Mais évitez de trop fixer le fond de votre choppe, vous rateriez le moment où je me déshabille pour jouer dans un baquet rempli de cartes les yeux bandés en équilibre sur un tabouret. »

Il tint environ dix secondes avant de se mettre à rire.
« Je plaisante. Faire fuir la clientèle n’est pas ce que je préfère. Merci. Ca me touche… Et me stresse un peu, personne ne vient jamais me voir jouer pour me voir jouer. » expliqua-t-il avait un mouvement de main.

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Message(#) Sujet: Re: (FB) (Novyi Zem) Tandem (FB) (Novyi Zem)  Tandem  EmptyMer 1 Nov - 18:01

Tandem
 @J. Arthyen Karimova  & @Yasen Lazarov  
Tu n'avais pas l'habitude de ce genre de loustics. Le genre un peu paumés et totalement inconscient du danger, le genre de mec à se pencher, regarder la chose menaçante dans les yeux et sourire. ça t'avais surpris. A votre première rencontre, ça t'avais marqué, et tu n'avais cessé d'y réfléchir depuis. Tu avais plus l'habitude de dégager cette aura mortifère qui te séparait d'un peu tout le monde. Sait-on jamais. Que ta violence soit contagieuse. Tu te sentais perçu comme une bouteille de rhum jeté dans la cheminée, et parfois t'avais envie de hurler ta rage à ces cons, qui sont incapables de te percevoir, de te comprendre. Ils te voyaient comme un chien enragé, prêt à leur sauter à la gueule. Mais lui... Lui il avait fait face au danger, sans avoir peur, sans être mal à l'aise, sans trembler. Tu ricanes, un rire rauque, grinçant.

"La dernière fois il m'a refilé un mélange de pisse de chat et de clous de girofle, c'était... Vraiment un pansement sur une jambe de bois. Même avec tout l'alcool du monde."
Ton sourire se fait, reflet du sien, alors que tes prunelles pétilles. Il y a cette rage, cette hargne chez toi, comme toujours, mais tout ça est au fond de ta petite personne, pour l'instant, bien caché derrière une facette lisse.

Tu l'écoutes, les jambes élégamment croisées sur tes chevilles, un sourire amusé sur le visage. "Hé bien... Vos gardes du corps sont tout bonnement effrayantes, ce sont de belles armes de dissuasions." Tu souris. "Je n'ai rien contre les grishas, loin de là, autant profiter de leurs facultés. Ce sont vos soeurs ?" Ta gueule déconfite et pleine de bleus finit par reposer sur ton menton, alors que ton regard se plonge dans le sien, une lueur intense dans le regard, un demi sourire sur la face. "A la base j'devais vous faire sauter les rotules pour vous apprendre à rembourser dans les temps. Vous comme moi, vous savez qu'ça s'est pas passé comme ça au final. Maintenant... Ils m'ont cassé la gueule parce que j'suis un incapable, et ils vont sans doute chercher quelqu'un d'autre."

C'est une successions d'émotions qui se peignent sur ton visage, ton amusement, puis ton étonnement le plus sincère, avant qu'un demi sourire, petit rictus amusé, ne se peigne sur ton visage. "Dommage, j'aurais adoré voir ce que le final de ce spectacle donnait. ça m'aurais plu." Tu glousses, amusé. "Il n'y a pas à être stressé. Pour tout dire... Z'êtes le premier à me traiter comme un être humain à part entière et pas comme un monstre. J'étais... Pas prêt, pas plus que j'étais prêt à aimer ça." Tu baisses les yeux, te mordillant la lèvre, maladroit et penaud au possible. "Votre musique... Elle est jouée avec le coeur, vous étiez tout entier à ce que vous faisiez. J'ai trouvé ça très beau à regarder." Ton regard, effronté, vient percuter le sien avec une outrecuidance qui te caractérise bien.



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Message(#) Sujet: Re: (FB) (Novyi Zem) Tandem (FB) (Novyi Zem)  Tandem  EmptyMar 7 Nov - 18:54

Tandem
 @J. Arthyen Karimova  & @Yasen Lazarov  
Arthyen fit la grimace en l’entendant décrire le remède. Aucune personne douée et étant à peu près capable dans son travail n’aurait fait ça ; mais après, les charlatans tels que lui courraient les rues, et le mercenaire était sans doute tombé sur l’un de ses confrères. (Mais pourquoi t’en fais-tu, Arthy ? L’homme est venu te secouer jusqu’à ce que tombent tes derniers deniers. Il devrait bouffer de la pisse de chat jusqu’à la fin des temps, s’étouffer sur l’ammoniaque et en redemander juste pour avoir choisi ce chemin de vie. )
Et pourtant il ne pouvait se résoudre à le voir entièrement comme un ennemi : ça ne collait pas. Certes, le musicien pensait résolument avec son entrejambe, et bien qu’amoché l’homme à ses trousses avait plus que tout pour lui plaire.  Un instant, il se demanda jusqu’où il pourrait pousser avant de le trouver repoussant, à quel moment son esprit lui dirait stop. Jusqu’ici, la limite ne semblait pas être connue, et les envies sous-jacentes du Zemeni pouvaient s’entendre si l’on savait écouter. Il n’avait pas qu’envie de lui jouer de la musique – mais baiser si proche de la mort était sans doute un des attraits principaux des pensées dansant entre ses neurones crâmés. « Ce sont mes sœurs, mes tenancières, et des fois mes patronnes, avoua-t-il en souriant en retour, pas le moins du monde déphasé par les confessions qui suivirent. Ecoutez, si c’était juste les rotules, ça va ! »
Et il partit dans un éclat de rire qui aurait pu repousser au loin les nuages de l’orage s’annonçant à la porte, grondant et hurlant déjà.

« J’ai eu pire qu’un petit cassage de jambes, récemment. Essayez quand même de vous reposer, vous aurez d’autres membres à casser plus tard, dans votre vie. Humain que vous êtes, vous restez vous. » dit le brun en se redressant. Il glissa avec aisance loin de son siège et jeta un œil vers sa harpe. « On va profiter du peu d’affluence, je vais... » Il eut un mouvement vers la scène, souriant. « Jvais aller jouer. N’hésitez pas à vous rapprocher. Prenez votre verre, et euh… Hésitez pas à en réclamer. Je vous offre tout, ce soir. C’est pas souvent que je me retrouve à me faire complimenterpar le mec qui voulait me réduire en bouillie. » avoua le musicien sans se presser, sans rougir non plus. Ca se voyait comme le nez au milieu de la figure. « A voir s’il est en état de suivre ce que son regard me suggère, ensuite. »
Et ce connard lui tapota la cuisse avant de rejoindre la scène, sifflotant.
C’était terriblement débile, de jouer ainsi. Si ça se trouvait, ce n’était qu’une ruse de plus. Mais bon. L’auberge était presque déserte et la pluie battante qui s’annonçait la garderait aussi vide. Personne ne verrait, si jamais il devait se débarasser du corps de l’autre… Ou juste s’en occuper.D’une autre manière.
[/quote]

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Eté 751
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À KERTCH, les Crows ont attaqué les Mercuriens, réduisant drastiquement leurs unités. Les fondateurs de la ville n’ont pas le choix : les quartiers sous leur juridiction sont réduits à NORTHWOOD et EAST GATE. De plus, la guilde des voleurs a osé dérober aux Crows une carte menant à un artefact grisha. Mais impossible de savoir qui peut bien faire partie de ce groupuscule. Les Corbeaux enquêtent tout en poursuivant leurs travaux sur le Barrel.

Alors que RAVKA est en deuil pour sa reine, le peuple se rebelle contre le Roi Yaromir. FJERDA en profite pour attaquer OS KERVO, la ville portuaire. La bataille est sanglante et les pertes sont considérables, mais l’envahisseur est repoussé. La lumière est faite sur l’escadron secret de la couronne ravkane : LES RÉSIGNÉS. Les frontières entre Ravka et Fjerda sont fermées et des unités militaires sont déployées stratégiquement. Sur le plan économique, le fer et le cuivre voient leurs prix grimper et l’artisanat ravkan gagne en cote. La couronne ravkane tente d’emprunter aux Mercuriens, banquiers de Kertch, afin d’asseoir leur pouvoir.

Pendant ce temps, les grishas du PETIT PALAIS ont connu les routes pavées d’ennemis. Après un combat acharné, ils découvrent un nouvel endroit aux alentours de CHERNAST, dans une grotte à l’abri des regards. C’est leur nouveau sanctuaire, leur chez-eux, mais ils doivent également partir à la recherche des enfants disparus.